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Channel: Olga Caldas – HALLE SAINT PIERRE
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Raw Vision

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Raw Vision
du 18/09/2013 au 22/08/2014

Halle Saint Pierre

Hommage à la revue anglo-saxonne Raw Vision qui depuis 25 ans se consacre à toutes les formes marginales et outsider de la création artistique internationale.
De l’art brut à l’art populaire contemporain, de l’art visionnaire et intuitif à la pop culture, cette exposition sera l’occasion de retracer l’histoire des courants alternatifs à un niveau international.
Parmi les artistes seront présents les plus grands classiques mais également des découvertes et une sélection inattendue d’œuvres érotiques.

Hallle Saint Pierre Museum will celebrate, through this exhibition, Raw Vision as the first magazine published with the express purpose of bringing the phenomena of Outsider Art to a wide public.
It will feature classical works of Art Brut, discoveries, photos of extraordinary gardens or buildings and a selection of erotic art works rekfecting a highly personal imagery.


Les artistes

Eugene Andolsek

Charles Benefiel

Mark Beyer

Nick Blinko

Ilija Bosilj

Francois Burland

Richard Burnside

Nek Chand

Joe Coleman

Aloise Corbaz

JJ Cromer

John Danczyszak

Henry Darger

Ras Dizzy

Jose Dos Santos

Sam Doyle

Tom Duncan

Roy Ferdinand

Howard Finster

Dalton Ghetti

Madge Gill

Ted Gordon

Alex Grey

Viljo Gustafsson

Bessie Harvey

Johann Hauser

Chris Hipkiss

Josef Hofer

Mr Imagination

Danielle Jacqui

Peter Kapeller

Andrew Kennedy

Johann Korec

Norbert Kox

Renaldo Kuhler

Pradeep Kumar

Pushpa Kumari

Paul Laffoley

Pavel Leonov

Augustin Lesage

Alexander Lobanov

Albert Louden

Mami Wata

Ray Materson

Malcolm McKesson

RA Miller

Francois Monchâtre

Edmund Monsiel

Sister Gertrude Morgan

Raymond Morris

Howard Neal

Michel Nedjar

Ryohei Obata

Donald Pass

Philadelphia Wireman

CJ Pyle

Martin Ramirez

André Robillard

Ody Saban

Imppu Salminen

Cheri Samba

Shinichi Sawada

F. Schröder-Sonnenstern

Herbert Singleton

Ionel Talpazan

W.Thomas Thompson

Miroslav Tichy

Mose Tolliver

Oswald Tschirtner

Bill Traylor

Willem Van Genk

Pascal Verbena

E.Von Bruenchenhein

Vonn Stropp

August Walla

George Widener

Ben Wilson

Scottie Wilson

Adolf Wölfli

 

 

 


Conférences de l’Association pour la recherche sur le surréalisme

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Hommage à Tristan Tzara
(1896-1963)

à l’occasion du cinquantenaire de sa mort

Samedi 1er juin 2013 de 15 à 17h

Projection du film de Jean-Christophe Averty Mouchoir de nuages (1976), d’après la pièce de Tzara, créée en 1924

Présentation par
Caroline Barbier de Reulle.

Débat avec Jean-Christophe Averty,
Caroline Barbier de Reulle et
Henri Béhar.

 

Halle Saint Pierre – auditorium
(entrée libre)
réservations conseillées : 01 42 58 72 89

Tristan Tzara, de son vrai nom Samuel Rosenstock, né le 16 avril 1896 à Moinești, Roumanie et mort le 25 décembre 1963 à Paris, est un écrivain, poète et essayiste de langue roumaine et française et l’un des fondateurs du mouvement Dada dont il sera par la suite le chef de file.

Mouchoir de nuages, film de Jean-Christophe Averty

Pour cette unique adaptation audiovisuelle de Mouchoir de nuages, le réalisateur Jean-Christophe Averty a utilisé ses célèbres trucages pour offrir une mise en scène – et en images ! – ciselée et facétieuse du concept de « pièce dans la pièce » et des collages littéraires de Tristan Tzara. Le Studio 13 des Buttes Chaumont s’est transformé en « souricière » : les coulisses du plateau, l’apparition des techniciens, le jeu des acteurs et les décors imaginés et dessinés par le réalisateur s’imbriquent. Précédée par une courte présentation de l’origine du mot dada, de la biographie de Tristan Tzara et de l’histoire de la pièce, cette réalisation de Jean-Christophe Averty crée en 76 minutes un théâtre télévisé dadaïste et rend un magnifique hommage au chef de file du mouvement. Mouchoir de nuages a été diffusé pour la première et unique fois à 20h30 le samedi 20 mars 1976 sur France Régions 3.

Caroline Barbier de Reulle

***

Cycle de débats, lectures et projections organisés par Françoise Py, maître de conférences Paris VII

Informations pratiques :
Françoise Py : 06.99.08.02.63, francoise.py@univ-paris8.fr
L’Association pour l’étude du surréalisme est présidée par Henri Béhar

 ***

Programmation 2013

Samedi 5 janvier 2013
Projection du film de Fabrice Maze sur André Masson
(3 e volet, éditions Seven Doc, 2012).
Débat avec le réalisateur, Camille Morando et Fabrice Flahutez.

Samedi 2 février 2013

Samedi 2 février 2013
Projection du film de Dominique Ferrandou sur Alice Rahon : L’Abeille noire
(éditions Seven Doc, 2012).
Débat avec le réalisateur, Georgiana Colvile et Annie Richard.

Samedi 2 mars 2013
Après-midi Poésie : lectures et performances par
Bernard Ascal, Jean-Yves Bosseur, Lou Dubois, Patricia Heckenbenner, Laurence Imbert D., Gil Jouanard, Marc Kober, Jean-Clarence Lambert, Daniel Leuwers,
Isabel Meyrelles, Maurice Mourier et Jean-François Rabain

Samedi 13 avril 2013
Guy Roussille
Rencontre avec le peintre et sculpteur
présentation et commentaire en dialogue par : Jean Bazin, Claude Courtot,
Hervé-Pierre Lambert, Jean-Clarence Lambert
et Gérard Xuriguera

Samedi 4 mai 2013
Présentation du film de Fabrice Maze sur Jacques Hérold : le grain
de phosphore au doigt (Seven Doc, 105’, 2012).
Débat avec le réalisateur, Rose-Hélène Iché et Christophe Dauphin.

Samedi 1er juin 2013
Hommage à Tristan Tzara (1896-1963)
à l’occasion du cinquantenaire de sa mort
Projection du film de Jean-Christophe Averty Mouchoir de nuages de 1976, d’après la pièce de Tzara, créée en 1924
Présentation par Caroline Barbier de Reulle.
Débat avec Jean-Christophe Averty,
Caroline Barbier de Reulle et Henri Béhar.

 

Les coups de coeur des libraires

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Chaque mois nous vous présenterons les coups de cœur des libraires de la Halle Saint Pierre.

Dans la montagne d’argent
roman d’Anne SIBRAN, éditions Grasset (2013)

présenté par Pascal Hecker, libraire

Halle Saint Pierre – Librairie

 

 

 

Résumé du livre

Pour Agustin Osorio, mineur Bolivien, le diable existe vraiment. C’est lui qui est caché dans le ventre de la montagne d’argent, qui piège les hommes, les terrifie, les assassine. Depuis l’exploitation de la mine par les Espagnols, il y a plus de 450 ans, huit millions d’Indiens sont morts dans le ‘Cerro Rico ‘( la ‘Montagne Riche ‘) de Potocsi. Qu’ est-ce qui pousse donc cet homme à descendre dans l’endroit le plus dangereux de la mine par un soir de Toussaint ? Pourquoi blessé, la jambe coincée sous un rocher, trouve-t-il encore la force de convoquer le diable ? Qu’a-t-il fait qu’aucun Indien avant lui n’aurait jamais osé ? Le temps d’une nuit, Potocsi nous emmène dans le ventre de la montagne d’argent, assister à ce face-à-face impitoyable et fascinant où, par-delà le diable, apparaît la vie fantastique de ce peuple des hauts plateaux, sacrifié depuis des siècles à l’extraction du précieux minerai.
D’où vient l’argent ? La question n’est pas innocente si l’on sait que l’argent de Potocsi a alimenté les économies européennes, favorisant la capitalisation préalable à la révolution industrielle et provoquant le remplacement de l’or par l’argent au sein du système monétaire international… L’argent de Potocsi a permis à l’Europe de devenir la puissance économique qu’elle est aujourd’ hui. Par delà le mystère de cette rencontre, la réponse est donnée ici par la voix d’un homme des antipodes, qui nous invite à plonger dans un univers où la magie s’imbrique étroitement au réel…  La montagne d’argent est un voyage à rebours.
Il s’agit cette fois d’aller de l’autre côté, de se perdre dans l’impensable.

Denis Pouppeville

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Denis Pouppeville
exposition du 1er au 30 juin 2013

rencontre avec l’artiste autour de l’ouvrage Ubu enchaîné d’Alfred Jarry,
illustré par Denis Pouppeville,
éditions Fata Morgana, 2012

samedi 8 juin à 16 heures
Vernissage
& signature

Halle Saint Pierre – Librairie (entrée libre)

Écrite par Alfred Jarry en 1899, Ubu enchaîné est la contrepartie d’Ubu Roi.
Cette édition est enrichie par de nombreux dessins de Denis Pouppeville qui vient conforter les traits de cet univers grotesque.

Monstre sanguinaire et sans vergogne, malmené par ses ennemis alors qu’il part à la conquête de la Pologne dans le premier opus, Père Ubu décide dans ce nouvel épisode «de devenir bon et de se rendre utile», quitte à se faire esclave et être attelé aux galères. Mais rien ne change vraiment dans sa nature essentielle, féroce et outrancière, et sa tyrannie indomptable le conduira à devenir roi des prisonniers. Échappant à toute interprétation définitive, l’œuvre d’Alfred Jarry traverse les époques, alliant toujours modernité et parodie. (éd. Fata Morgana)

***

Œuvres de Denis Pouppeville

 

Denis Pouppeville ou Les Mystères d’un humaniste

Denis Pouppeville, artiste inclassable à la fois peintre, dessinateur, illustrateur, est né au Havre en 1947. Il vit et travaille à Montreuil (93).

Dans son univers règnent la dérision et la tendresse. L’artiste, qui porte un regard sarcastique et altruiste sur le théâtre de la vie, fait jaillir un monde traversé de lueurs crépusculaires où rôdent d’énigmatiques personnages portant Gibus et Galuron.

« Figures de dérisions, aimables, minables, drolatiques et inquiétants, ce sont mes joyeux, mes tendres et pauvres compagnons. Allez, mes amis, encore un tour, un tour de piste pour s’étonner une fois de plus. » écrivait l’artiste en 2005.

Une technique éblouissante, un art de travailler la toile ou le papier « à l’ancienne » qu’on aurait pu croire perdu : son style intemporel, Denis Pouppeville l’inscrit dans la grande tradition classique qui a nourri son enfance, à l’instinct, dès les premières révélations, le choc des «grands maîtres» et qu’il s’est senti transpercé par cet art-là.

Son univers étrange, souvent inquiétant, imprègne chacune de ses créations d’une atmosphère, d’une tension devenues, au fil du temps, sa signature. «Rien n’est humain qui n’aspire à l’imaginaire» disait Romain Gary.
Celui de l’artiste, peintre, dessinateur ou graveur, révèle une humanité, tout en clair-obscur, attendrissante et pitoyable à la fois. Mais derrière l’oeuvre, une personnalité se découvre : généreuse, discrète, d’une incroyable modestie. Il fait partie des « êtres rares qui vous donnent à penser que l’on a bien de la chance de les connaître, de les fréquenter et, honneur suprême, de les exposer » confie sa galeriste Béatrice Soulié. Il est le seul artiste pour lequel, un jour, elle a vraiment eu envie de prendre la plume pour exprimer, au-delà de son admiration artistique, sa profonde affection.

Le Fil et le filin

L’histoire de Denis Pouppeville débute au Havre dans l’après-guerre. Fils unique d’une modiste et d’un pêcheur de la rude tradition des Terre-neuvas, il passe une enfance sans histoire,marquée cependant par les longues absences paternelles et l’univers exclusivement féminin qui entoure sa mère : les employées et les clientes. Dans l’atelier maternel règne une ambiance feutrée d’essayages, d’aiguilles et de rubans, de grands paquets… animée parfois de légères incursions proches de l’interdit !… « Je me souviens que mon oncle regardait derrière un rideau les femmes qui fréquentaient l’atelier » raconte-t-il en souriant. Comme beaucoup d’enfants, il aime dessiner, autant pour meubler son ennui que par passion pour les bateaux qu’il connaît parfaitement et reproduit jusqu’au moindre boulon. D’ailleurs, dès qu’il se trouve en promenade, son attention se porte systématiquement vers les artistes. On pratique alors beaucoup la peinture en plein air, à la manière naturaliste. Malgré sa « timidité extraordinaire », il n’avait de cesse que de s’en rapprocher, rêvant peut-être déjà de les égaler un jour. De santé fragile, sa scolarité est plutôt erratique. Le jeune Denis « cultive le cancre en lui ». Sans être vraiment mauvais élève, il est ailleurs. Dans les livres de classe, seules les illustrations l’attirent, notamment celles de l’incontournable Lagarde et Michard.

(Arts Hébdo médias)

***

le bonhomme en chef

la vie sans queue ni tête
ou avec beaucoup de queues et beaucoup de têtes
denis pouppeville grand faiseur de bonhommes 
s’en donne à cœur joie
pour nous faire voir que la vie n’a aucun sens
et qu’il faut donc la mettre sans attendre sens dessus dessous
filles et bonhommes
sont emportés dans le grand manège du désir
cette ronde bidouillée avec encre aquarelle gouache huile et lavis
est tout éclaboussée et griffée de vie
des scènes grotesques et érotiques
allient la violence à la tendresse
dans un carnaval qui dure toute l’année
allons les bonhommes
si comme on le dit tout est vain
vivons en vin

                                                                             daniel hachard

 

Le travail de Denis Pouppeville a été présenté à plusieurs reprises sur les cimaises de la Halle Saint-Pierre, et aussi à la Fondation Rustin et à la galerie Béatrice Soulié.

en savoir plus : http://www.galeriebeatricesoulie.com/denis-pouppeville/

 

 

Dans la Montagne d’argent

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A l’occasion de la parution du roman de
Anne Sibran :
Dans la Montagne d’argent,
(éd. Grasset, 2013)

La Halle Saint Pierre, la librairie des Abbesses et les Éditions Grasset
vous invitent à venir assister
à une lecture du réalisateur-comédien
Bruno Podalydés

qui aura lieu dans l’auditorium de la
Halle Saint Pierre

le samedi  15 juin à 15 heures

Entrée libre, réservations souhaitées au : 01 42 58 72 89

 

Résumé du livre

Pour Agustin Osorio, mineur Bolivien, le diable existe vraiment. C’est lui qui est caché dans le ventre de la montagne d’argent, qui piège les hommes, les terrifie, les assassine. Depuis l’exploitation de la mine par les Espagnols, il y a plus de 450 ans, huit millions d’Indiens sont morts dans le ‘Cerro Rico ‘( la ‘Montagne Riche ‘) de Potocsi. Qu’ est-ce qui pousse donc cet homme à descendre dans l’endroit le plus dangereux de la mine par un soir de Toussaint ? Pourquoi blessé, la jambe coincée sous un rocher, trouve-t-il encore la force de convoquer le diable ? Qu’a-t-il fait qu’aucun Indien avant lui n’aurait jamais osé ? Le temps d’une nuit, Potocsi nous emmène dans le ventre de la montagne d’argent, assister à ce face-à-face impitoyable et fascinant où, par-delà le diable, apparaît la vie fantastique de ce peuple des hauts plateaux, sacrifié depuis des siècles à l’extraction du précieux minerai.
D’où vient l’argent ? La question n’est pas innocente si l’on sait que l’argent de Potocsi a alimenté les économies européennes, favorisant la capitalisation préalable à la révolution industrielle et provoquant le remplacement de l’or par l’argent au sein du système monétaire international… L’argent de Potocsi a permis à l’Europe de devenir la puissance économique qu’elle est aujourd’hui. Par delà le mystère de cette rencontre, la réponse est donnée ici par la voix d’un homme des antipodes, qui nous invite à plonger dans un univers où la magie s’imbrique étroitement au réel…  La montagne d’argent est un voyage à rebours.
Il s’agit cette fois d’aller de l’autre côté, de se perdre dans l’impensable.

A regarder : présentation de l’ouvrage par Anne Sibran

***

Notice biographique

Anne Sibran
Née en 1963, de parents pied-noirs, d’origine Grecque et Irlandaise. Études de philosophie et d’ethnologie. Passionnée aussi par l’entomologie (j’ai quelques ruches en Ardèche) et la botanique. Je vis entre Paris, (quartier de la Goutte d’or), et cette maison au cœur de la forêt, dans le sud du massif central.
J’ai commencé par écrire des romans pour enfants (chez Rageot et Milan) avant de publier mon premier roman chez Grasset (en 1999), l’histoire de mon père, et de son exil : Bleu-Figuier.
Parallèlement, j’écris aussi des scénarios de bande dessinée : Ma vie en l’air, adaptation, dessin de Didier Tronchet, éditions Dupuis 2005, Là-bas, éditions Dupuis, dessin Didier Tronchet. 2004, La Terre sans mal ; éditions Dupuis, dessin Emmanuel Lepage. 2000, Le Quartier évanoui, dessin de Didier Tronchet, éditions Glénat, 2002, et je travaille pour la radio : France Culture (La Reine Didon, 2007).
Mon « lieu » d’écriture est depuis toujours la lisière. (Peut-être est-ce parce que je suis fille d’exilés…) J’ai cette prédilection pour les situations, les personnages et ces lieux d’imprécision que sont les lisières. Trace d’un pays perdu, de la couleur improbable du souvenir que l’on n’a point vécu et qu’il faut pourtant tenter de capter : Bleu-Figuier. Biographie d’une petite fille qui prétend savoir voler (aux confins de la folie) : Ma vie en l’air. Et [...] avec Je suis la bête, exploration de la lisière entre l’homme et l’animal…
La lisière a ce privilège de parler depuis deux côtés en même temps sans prétendre en choisir aucun.

Bibliographie

Littérature
  • Bleu-Figuier, Grasset (1999)
  • Ma vie en l’air, Grasset (2002)
  • Je suis la bête, Gallimard (2007)
  • Le Monde intervalle, Panama (2008)
  • Dans la montagne d’argent, Grasset (2013)
Livres pour la jeunesse
  • Hugo et les Lapins, Rageot (1991)
  • Le Cloune et la Belle Cuillère, Milan (1995)
  • Les bêtes d’ombre, Gallimard (2010)
Bande dessinée
  • Le Quartier évanoui, dessins de Didier Tronchet, One shot (1994)
  • La Terre sans mal, dessins d’Emmanuel Lepage, One shot (1999)
  • Là-bas, dessins de Didier Tronchet, One shot (2003) (Prix Albert Uderzo du meilleur dessinateur en 2004)
  • Ma vie en l’air, dessins de Tronchet, One shot (2005)
Textes pour la radio
  • Mwalukundo, le chasseur de mémoire, France-Culture (2003)
  • Le Carillon de la montagne Tông Son, France-Culture (2006)
  • La Reine Didon, France-Culture (2007)

Jacques Roman

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La Revue de Belles-Lettres &
la Halle Saint Pierre vous invitent à une
lecture/rencontre
avec

Jacques Roman
poète et comédien franco-suisse

dimanche 9 juin à 15h30

présentation par Marion Graf, directrice de la Revue de Belles-Lettres

Halle Saint Pierre – auditorium
(entrée libre)
réservations conseillées: 01 42 58 72 89

Jacques Roman lira son choix parmi les poètes publiés par la RBL :
Paul Celan
, Alejandra Pizarnik, Keith et Rosmarie Waldrop.
Il lira également un texte qui sort en juin aux éditions Isabelle Sauvage,
Le Dit du Raturé/le Dit du lézardé
.

***

Jacques Roman
Né en 1948 en France, Jacques Roman s’installe en Suisse romande au début des années 1970 et foule bientôt les planches des théâtres, de Lausanne à La Chaux-de-Fonds, de Fribourg à Genève. Comédien, metteur en scène, réalisateur, collaborateur et producteur à la Radio Suisse romande, pionnier des lectures publiques, il est aussi l’auteur d’une trentaine d’ouvrages dans des genres divers: prose et recueils poétiques, livres d’artistes, pièces de théâtre et œuvres radiophoniques.

En 2000, il obtient le Prix Edouard Rod pour L’ouvrage de l’insomnie, éd. Paroles d’Aube.
Écriture et scène sont pour lui les deux facettes indissociables d’une démarche qui s’élabore par bribes – «débris», dit-il – depuis 1972, quand il publie le recueil Avant l’heure . Par un travail sur la langue, le son, le rythme, il tente de «rendre compte de l’indicible et de l’inaudible, ce ‘chaos parfait’ d’où vient le monde, où toutes les formes n’ont pas encore surgi», explique-t-il ( Le Courrier du 19 juillet 2010).

La Revue de Belles-Lettres a consacré son dernier numéro à Jacques Roman
(136e année, numéro 2012,2)

Que l’expérience poétique, subrepticement ou violemment, dans le doute et l’insécurité, fasse éclater les formes et les contraintes habituelles de l’écriture pour donner naissance à une parole neuve, ce numéro de La Revue de Belles-Lettres l’illustre de multiples façons : chez Jacques Roman, c’est un vaste chantier d’exploration qui trouve sa cohérence dans la nécessité secrète et vivante de la respiration, de la voix et du rythme [...]

Jacques Roman
Doris Jakubec
Jacques Roman, les minutes du présent
Jacques Roman
Deux lettres D’un secret de voix Rose nuit ou le dire tremblé
Bernard Noël
Ni début Ni fin
Christophe Gallaz
Lire les fleuves, ouvrir les visages
Pascal Poyet
David Antin, l’homme approximatif
David Antin
Noms en danger

 

Bibliographie

  • Le dossier R… ou l’affaire du crochet à viande, éditions Empreintes, 1983
  • Le cri de la fourchette sur une vitre nue, Genève, Eliane Vernay, 1984
  • L’ange dans le couloir, Genève, éditions E. Vernay, 1988
  • Fou qui croit remplir l’adresse, Genève, éditions E. Vernay, 1988
  • Un étranger resté attardé sur la piste, Genève, éditions E. Vernay, 1989
  • L’orchestre intérieur dont Eros est le chef, Genève, éditions E. Vernay, 1993
  • L’ouvrage de l’insomnie, Éd. Paroles D’aube, 1999; rééd. Vevey, éditions de l’Aire, Vevey, 2001
  • Toutes les vertus du désert, Vevey, éditions de l’Aire, Vevey, 2002
  • L’ardeur de l’ombre : poèmes, Vevey, éditions de l’Aire, Vevey, 2004
  • La chair touchée du temps, Genouilleux, éd. La Passe du vent, 2005
  • Je vois loin des yeux, Genève, Labor et Fides, 2005
  • Je ne me souviens pas, Genève, Le Miel de l’Ours, 2005
  • Marie pleine de larmes, Lignes Manifeste, 2006
  • Du monde du chagrin, Montrouge, Éditions Paupières de terre, 2006
  • Je vous salue l’enfant maintenant et à l’heure de notre mort, éditions de l’Aire, Vevey, 2008
  • D’entente avec oui, Montrouge, éditions Paupières de terre, 2008
  • Écrits dans le regard de Hans Bellmer, éditions Notari, 2009
  • L’élan, l’abandon, éditions Samizdat, 2010
  • Tout Bêtement, éd La joie de lire, 2012
  • Le dit du raturé /Le dit du lézardé, éditions Isabelle Sauvage 2012

***

La Revue de Belles-Lettres

Marion Graf

a étudié les lettres (russe, espagnol, français) à Bâle, Lausanne et Voronej. Elle est traductrice littéraire du russe et de l’allemand, ainsi que critique littéraire pour différents médias. Elle collabore à des revues et ouvrages spécialisés. Elle a été membre de la commission de programmation des Journées littéraires de Soleure et elle dirige aujourd’hui la Revue de Belles-Lettres. Elle a reçu de nombreux prix pour ses traductions.

La Revue de Belles-Lettres, l’une des plus anciennes revues littéraires du monde francophone, est aujourd’hui une référence en matière de poésie contemporaine. Ancrée en Suisse, au cœur de la langue française, elle accueille des poètes confirmés et nouveaux, et se veut ouverte à la diversité des voix et des langues. Semestrielle, elle publie des dossiers et des numéros spéciaux qui font date. De plus, elle ouvre souvent ses pages à des artistes et propose des rubriques régulières, des chroniques et des notes de lecture.

http://www.larevuedebelleslettres.ch

 

Nadia VALENTINE

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exposition du 8 juillet / 24 aout 2013
dans le cadre de Hey! modern art & pop culture /part II
vernissage mardi 9 juillet à partir de 18h30 et jusqu’à 21h30

Halle Saint Pierre – Galerie
entrée libre – ouvert tous les jours jusque fin juillet
en aout de 12 à 18h (fermé le weekend)

***

NADIA VALENTINE

Vit et travaille à Paris / née en 1962

Originaire de la Martinique, Nadia Valentine a suivi sa scolarité au lycée de Fort-de-France. Puis elle fait les Beaux Arts en métropole à Besançon.
« C’est au sein de cette école que j’ai commencé  à sentir les préjugés, le désir de mes camarades de me « civiliser », de me sortir  de mon » ignorance » pétris d’idées préconçues sur les noirs, alimentés par des  « Banania », « oncle  Bens » et autres « Pépitos ». C’était le temps béni des situations et des discussions cocasses et absurdes. A l’obtention de mon diplôme DNSEP, je me suis installée à Paris où je peins et expose dans de petites galeries ».

“Mon travail tourne autour de la représentation de  l’homme noir au travers du personnage ”Banania ”. Il comporte tous les stéréotypes du ”Bon nègre”, il s’appelle Bamboula, il parle petit nègre : ”Y’a bon”, toujours souriant.
Son usage dans la publicité  pour vendre du chocolat en poudre en habit  de tirailleur sénégalais défenseur de la mère patrie, reflète une certaine vision du noir en France à une certaine époque. Dans mes peintures, je dénonce cette vision raciste tout en la moquant et en l’exagérant. Je jongle avec les clichés d’hier et d’aujourd’hui en équilibre sur un  fil entre humour et haine.
Au milieu des non-dits, des ressentiments et des clichés persistants, mes toiles interpellent et interrogent. Voila  la partie française, par contre la partie anglaise prendra un peu plus de temps.”

 

 

dans la presse avril/mai/juin

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巴黎 – Hey

ART PRESS : Hey!
[...] panorama de la scène artistique alternative lowbrow art
(bas du front) nourri aux médias, fantasmagories pop surréalistes, outsider
art et art brut canal historique, activistes du street art et du tatouage,
champions du détournement de techniques traditionnelles (broderie, céramique
) et autres affiches psychédéliques vintage. Les 64 artistes réunis
partagent un certain goût pour l’étrange, le monstrueux, le déviant, le
fétichisme et les créatures a l’esprit mal tourné.

LE MONDE : La folie de Fart brut

FLUIDE GLACIAL : Freaks grafiques

COTE MAGAZINE COTE LA REVUE : Excentrique art

LE POPULAIRE DU CENTRE : L’art singulier dans tous ses états

PETITES AFFICHES : Visiter une exposition a la Halle Saint-Pierre c’est entrer dans un monde singulier ou la réalité rejoint l’imaginaire ou poésie et invention se côtoient et emportent le spectateur dans un univers réinventé, décalé.

MOUVEMENT : A l’écart du bon goût.

 

 


Cartes blanches aux écrivains fous de piano – 2013/2014

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le troisième dimanche de chaque mois

Dimanche 20 octobre 2013, 19h30

L’esprit des steppes

Concert-lecture en deux parties consacré à « Trois écrivains-compositeurs : Nietzsche, Pasternak et Gurdjeff »
par Alain Kremski, piano
& Zeno Bianu, poésie.

Soirée russe consacrée à
Boris Pasternak & Georges Gurdjieff

  

***

Boris Pasternak
« La maison de famille des PASTERNAK accueillait de nombreux artistes. Une atmosphère dans laquelle vivait le jeune Boris, qui apporta à SCRIABINE ses premières compositions. Mais ensuite, il a très peu composé. Un prélude pour piano, œuvre de jeunesse (1906) m’a profondément touché. Il se dégage de cette musique  romantique une force extraordinaire et des harmonies audacieuses. On y retrouve parfois la même atmosphère que dans  le   Docteur Jivago, ou certains poèmes.
Alain Kremski

***

Georges Gurdjieff
Thomas de HARTMANN écrivait : «  La  musique de GURDJIEFF est très variée. La plus émouvante est celle qu’il se rappelle avoir entendue au cours de ses voyages en Asie dans des temples peu connus. En entendant cette musique, on est remué jusqu’au fond de l’Être…» (« Notre vie avec Gurdjieff » – éditions Planète)
Les musiques de GURDJIEFF sont liées à un voyage à la fois géographique et spirituel, qui me rappelle mes lectures de jeunesse, comme Michel Strogoff  de Jules Verne ou l’extraordinaire journal de voyage d’Alexandra David-NeeL…
Alain Kremski

***

* Alain Kremski. Grand prix de la Ville Paris, Premier Prix du Concours International de composition PRINCE PIERRE DE MONACO ( catégorie musique symphonique ) Premier Grand Prix de Rome, Prix de la MARSDEN FOUNDATION ( New York ) et de la Fondation Lili BOULANGER , Alain Kremski mène une double carrière de compositeur et de pianiste. Il a été encouragé dans ses études par Olivier MESSIAEN, Darius MILHAUD, André JOLIVET, Henri DUTILLEUX, Nadia BOULANGER, etc…
Compositions pour piano, orchestre, chœur, musique de chambre. Il compose aussi pour une collection d’instruments d’Asie : Bols rituels chantants ( Tibet ) Bols bouddhiques sacrés (Japon ), Grands bols de cérémonies taoïste ( Chine ) Gongs et grandes plaques rituelles de monastères
( Birmanie ) Cloches de temples ( Inde, Népal Tibet ) etc… Collection rare d’instruments anciens avec lesquels il donne également des récitals, invité dans les festivals en Europe, Amérique du Sud, Asie…
Collaborations pour le théâtre, le cinéma, la danse avec Peter BROOK, Aurélien BORY, Carolyn CARLSON, Laurent TUEL, créations de nombreux concerts/lectures avec Jeanne MOREAU, Michaël LONSDALE, Zéno BIANU, Jean-Loup PHILIPPE, Aurore CLEMENT…
Il a enregistré de nombreux CD, notamment les musiques extraordinaires et peu connues des écrivains NIETZSCHE, PASTERNAK, GURDJIEFF.  La plupart de ses CD ont obtenu le ffff TELERAMA, le CHOC du MONDE DE LA MUSIQUE et de CLASSICA.

** Zeno Bianu. Né à Paris en 1950, Zéno Bianu fut l’un des signataires du Manifeste électrique qui secoua la poésie des années 1970. Il est l’auteur d’une oeuvre multiforme, forte de cinquante ouvrages, qui interroge la poésie,  le théâtre, le jazz et l’Orient. Publiés notamment chez Gallimard (Infiniment proche, Le désespoir n’existe pas, Prendre feu – avec André Velter) et chez Fata Morgana (Traité des possibles, La troisième rive), ses écrits entrent volontiers en résonance avec les grandes figures-limites de l’art : d’Antonin Artaud aux Poètes du Grand Jeu, de Van Gogh à Yves Klein. On lui doit également une trilogie publiée aux éditions du Castor Astral : Chet Baker, Jimi Hendrix, John Coltrane. Ses pièces et adaptations, éditées par Actes Sud-Papiers, ont été jouées au Festival d’Avignon et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, notamment Le Chevalier d’Olmedo, dans une mise en scène de Lluis Pasqual, avec Jean-Marc Barr, L’Idiot, dernière nuit, avec Denis Lavant et Un Magicien, avec Robin Renucci.  Ses textes ont croisé les voix de Tchéky Karyo, Jacques Bonnaffé, Jean-Luc Debattice, François Marthouret, Pierre Clémenti, Isabelle Carré, Juliet Berto, Geneviève Page, Thierry Hancisse, Clovis Cornillac, Agnès Sourdillon, Elise Caron… Familier des poétiques orientales, il a composé deux anthologies de haikus avec Corinne Atlan (Poésie/Gallimard).

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Dimanche 17 novembre 2013, 19h30
Soirée Poulenc

FRANCIS ET LOULOU

par Hakim Bentchouala, pianiste et comédien
&
MariellaRighini, écrivaine

  

Mariella Righini, écrivaine et journaliste, et également pianiste dilettante, a imaginé une interview de Francis Poulenc par Louise de Vilmorin, d”après des mots prononcés ou écrits par le compositeur”.

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FRANCIS ET LOULOU

Francis, c’est Poulenc. Né la dernière année du XIXème et mort il y a tout juste cinquante ans. Son élégance, sa faconde, son esprit étincelant et caustique. Sa fraîcheur, privilégiant l’intuition sur l’intellect, l’authenticité sur le calcul. Sa signature musicale, identifiable entre toutes. Le moine et le voyou sous ses habits de dandy. Aussi vrai dans son raffinement que dans sa gouaille. Son art de mettre les rimes amies en musique : Apollinaire, Aragon, Breton, Cocteau. Et de poser sur ses mélodies les plus belles voix de ses « rossignols à larmes », de Duval à Piaf. Ses maîtres idolâtrés, Debussy, Stravinski. Et ses maîtresses, de cœur et de cour, muses et musiciennes, telles Marie-Laure de Noailles, Marie Blanche de Polignac, et… Loulou. Ou Louise de Vilmorin. Encore une Madame de… Femme de lettres et du monde, poétesse et papillon de salons. Le Bleu ou le Vert, où, envoûtés, se pressent les Tout-Paris, Tout-Londres, Tout-Vienne, Tout-Rome des arts. Du talent et des sentiments sous ses airs volages. Son goût profond pour la musique fait écho à la sensibilité poétique de Poulenc. Un élan les porte l’un vers l’autre, que le musicien qualifie de « coup de foudre poétique ».
Mariella Righini

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Le pianiste Hakim Bentchtouala interprète les œuvres pianistiques les plus saisissantes de Francis Poulenc.

L’écrivain et journaliste Mariella Righini, reprenant des mots écrits ou prononcés
par le compositeur, a imaginé cette interview, vive et sans complaisance,
de Francis par Loulou.

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*  Mariella Righini
De père italien et de mère suisse, Mariella Righini grandit à Florence et étudie à Paris. Diplômée de l’Institut d’Études Politiques,  elle poursuit une double carrière, journalistique et littéraire. Au  Nouvel Observateur, où elle a été rédactrice en chef adjointe, elle demeure l’une des signatures. Elle publie neuf livres,  essais et romans, traduits en plusieurs langues. L’un d’eux, « Cappuccino » a été adapté pour le théâtre et joué deux saisons consécutives en Pologne.
Elle étudie le piano de 5 ans ( à (Florence) à 22 ans ( à Paris, Schola Cantorum), l’abandonne de longues années, puis le reprend  à zéro il y a trois ans.

Bibliographie de Mariella Righini

- Questions à la Chanson avec Georges Moustaki, témoignage, Stock, 1973
- Écoute ma différence
, essai, Grasset, 1978
- La passion, Ginette,
roman, Grasset, 1983
- Et la lune battait son plein
, roman, Grasset, 1985
- Anna-Maria Pierangeli, une madone à Babylone
, roman, Robert Laffont, 1989
- Automne-Hiver,
roman, Olivier Orban, 1992
- Florentine,
roman, Flammarion, 1995
- Cappuccino
, roman, Flammarion, 1999
- Bonbon Piment,
roman, Grasset, 2004

**  Né à Alger, Hakim Bentchouala  commence ses études musicales en France où il obtient la médaille d’or de piano au CNR de Toulouse avec Françoise Thinat. Il monte à Paris pour travailler avec Yvonne Loriod et Gabriella Torma et à New York avec Constance Keene. Diplômé de concours internationaux : Arte Libre à Sao Paulo, bourse Mozart-Henessy).., il se spécialise très tôt dans la musique française et travaille avec des compositeurs  contemporains tels que Charles Chaynes, Jean Français, Didier Goret, est l’invité de nombreux festivals en France et à l’étranger pour des concerts et master-class (Asie, USA, Amérique Centrale, Amérique du Sud) et est entendu en concerts radiodiffusés et télévisés. Pour l’ouverture du festival de cinéma « Ciné mémoire » il accompagne un film muet sur une partition originale : «  Judex ». Il  interprète et  compose une trentaine de musiques de films :  « Metropolis », « Gribiche » de Jacques Feyder, « Safety-Last » de Harold Loyd, «  Wagner », « El Dorado »,  « Rue des âmes perdues », « Dentelle », « La chute de la maison Husher », « VERDUN », « Visions d’Histoire » (sorti en DVD en 2007).
Il a été invité à jouer au National Gallery de Wasghington, festival de Bologne, festival de la Rochelle, Cinémathèque de Toulouse, Auditorium du Louvre, Musée d’Orsay, Crac de Valence, festival de Marrakech, Cinémathèque de Moscou, et a participé à la bande originale de longs et courts métrages et à des documentaires.
Le Tango argentin entre dans sa vie, Il apprend le bandonéon avec Juan-José Mosalini qui lui donne aussi des indications pianistiques sur la tradition du tango argentin, et donne aussi de nombreux concerts avec le Quintette de Nuevo Tango « Hora Cero » et le quatuor « Tango Elan ».
Hakim Bentchouala  suit une formation théâtrale à la « Comédia » auprès d’Olivier Quinzin et Franck Clément et suit les conseils de Micheline et Marie Boudet, il entame une carrière de « pianiste-comédien ». Il est à la fois acteur et interprète au piano dans un « one man show » ou dans d’œuvres théâtrales telles que « Un mensonge qui dit toujours la vérité » Cocteau / Poulenc et « J’aime pas la poésie » de Marianne Zahar.

Expériences au théâtre :

« L’Amant » d’Harold Pinter, mise en scène d’Olivier Quinzi
« Cuisine et dépendances » de Bacri / Jaoui mis en scène de Olivier Quinzi
« Un mensonge qui dit toujours la Vérité » de Jean Cocteau / Poulenc
« Sempronio » de Agustin Cuzzanni, rôle de Sempronio en espagnol, mise en scène Sandra Camacho
“El juez del divorcio y la Cueva de Salamanca” de M. Cervantes en espagnol
“J’aime pas le poésie” de Marianne Zahar
” Je te veux ” de Elyane Antagnague

Expériences à l’écran :

« Toutes ces belles promesses » de Jean-Paul Cyverac, long métrage production Arte, rôle du pianiste
« J’ai rêvé de l’Islande » de Dominique Filhol, rôle d’André
« Blues pour un livreur » de Gérald Durand, rôle du Gna
« Hommage au Docteur Kleinz » de Steve Perret, rôle de Frédéric Merry
« Voyage d’une étincelle » de Samuel Bouaziz, rôle d’Isaac
« Nous serons tous européens » de Vincent Orst, rôle de l’entraineur de foot
« La kiné » sur France 2 ; Publicité Givenchy USA ; Apprentissage du tango argentin (danse) à Paris avec Pablo Veron, Diego Ocampo et à Buenos Aires avec Eduardo Soltero
Prochainement, il interprétera le rôle d’Erik Satie dans la pièce « Je te veux » d’Eliane Antagnague.

 

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Dimanche 15 Décembre 2013, 19h30
Emily-Jane Brontë, pianiste

Autour des œuvres jouées par Emily Brontë elle-même

par Anna Feissel-Lebovici, psychanalyste
et Isabelle Oehmichen, pianiste


   

Isabelle Oehmichen, pianiste et Anna Feissel-Lebovici, psychanalyste

Programme musical : Schubert, Beethoven, Dussek, Diabelli, Pinto …

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Emily Brontë était une très bonne pianiste, ses nombreuses partitions sont conservées au Brontë Museum Parsonage, à Haworth où vécut la famille Brontê dans une atmosphère où la musique jouait un rôle essentiel. Emily Brontë a été et demeure un écrivain totalement à part dans la littérature, qui ne cesse pas de susciter la curiosité et le désir de l’évoquer.” Anne Feissel-Lebovici et Isabelle Oehmichen se sont procuré le partitions d’Emily. Il n’en fallait pas plus à une pianiste concertiste et à une passionnée de littérature pour imaginer un concert d’Emily-Jane Brontë, en entrelaçant  sa musique et sa poésie.

* Anna Feissel-Leibovici,
Psychanalyste, auteure de “Le Gène et son génie”, Erès, 2001, et co-auteure de “Qui ne voit que la grâce.. Analyse, aventure et liberté”, avec Ginette Raimbault, Payot, 2005,  est passionnée de musique et joue elle-même du piano. Elle prépare   un livre sur les sœurs  Brontë, ainsi qu’une mise en espace de ce texte.

** Isabelle Oehmichen,
Pianiste concertiste lauréate de plusieurs concours internationaux, mène une carrière internationale, a enregistré 13 CD et se passionne toujours pour les projets ou les répertoires moins connus ou à redécouvrir. (CD d’œuvres inédites de Collet, Sauguet, Weiner, Wissmer, nocturnes de Czerny).
La rencontre avec Anna Feissel-leibovici a décidé ce projet commun autour des œuvres jouées par Emily Bronte elle-même, et elles donneront, à la Halle Saint-Pierre, le premier envoi de ce spectacle littéraire et musical qu’elles préparent ensemble.

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PROGRAMMATION 2014

- le 19 janvier 2014 une soirée « Blaise Cendrars. Autour de la prose du Transsibérien » conçue par Ariane Le Gall , contralto, avec le pianiste Damien Lehman et la chef de choeur Ruta Lenciauskaite : chants russes de Borodine, Tchaikovski, Moussorgski, Chostakovitch, Prokofieff, Rachmaninoff, Stravinski…Poèmes de Goethe, Tsvetaeva, , Baudelaire, Théophile Gautier.

- Le 16 Février 2014, soirée autour de la « mythologie grecque chez Schubert »  avec le baryton Jean-Christophe Rousseau, titulaire au sein du Chœur de Radio-France, accompagné par Catherine David au piano.

- Le 16 mars 2014, soirée « Anna de Noailles » avec Loiseleur des Longchamps, baryton, photographe, comédien et metteur en scène.

- Le 20 Avril 2014 nous accueillerons de nouveau l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet, théoricien de l’univers chiffonné, historien, romancier, poète, compositeur  — et pianiste ce soir. Il jouera Brahms et Scriabine, ainsi que la “création” de sa sonate pour flûte et piano avec la flûtiste Annie Goldman.

- Le 18 mai 2014, soirée « Schumannissime » avec Christophe Maynard, qui lira et jouera du Schumann. A suivre !

Catherine David

 

 

Cartes blanches aux écrivains fous de piano

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le troisième dimanche de chaque mois
nouvelle saison à partir de septembre 2013

le dimanche 15 septembre 2013,
de 18 heures à minuit


Un « NOCTURNE » EXCEPTIONNEL
en compagnie de
Proust, Nietzsche, Pasternak, Gurdjeff, Schumann, Novalis, Daumal, Baudelaire…

Halle Saint Pierre
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
Participation aux frais :10€ plein tarif ; 8€ tarif réduit*

Une programmation de Catherine David

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          Chers amis épris de littérature et de musique,
concilier la musique du langage et le langage de la musique Entrelacer les sons et les sens, les mots et les notes, les émotions et les pensées, les paroles et les gestes, les livres et les partitionsTelle est l’ambition des « Cartes blanches aux écrivains fous de piano » de la Halle Saint Pierre. Depuis 2009.

Nous avons déjà eu le plaisir d’accueillir Mariella Righini, Loup Verlet avec Bernard Vitrac, Catherine David, Nancy Huston, Romain Villet et son trio le Bopstine, Jacques Drillon avec Jean-Louis Haguenauer, Jean-Pierre Luminet avec Jean-Marie Lecoq, Raphaël Enthoven avec Catherine David, Emmanuel Carrère avec Elisabeth Sombart, Jacques Lederer, François-Joël Thiollier avec Jacqueline Rousseau-Dujardin, Jacques Saglier, Michèle Penniello avec Nathalie Faverais, Braz Velloso avec Anne Guglielmetti, Irakly Avaliani, et Gabriella Torma.

Catherine David*

*Catherine David, auteure notamment de la “Beauté du geste” (Calmann-Lévy 1994, Babel 2006) et de  « Crescendo, avis aux amateurs »  (Actes Sud 2006)

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Programme du NOCTURNE
Quatre Cartes blanches aux écrivains fous de piano

 

1/ Dimanche 15 septembre 2013 à 18 heures
Concert-lecture Marcel Proust, à la recherche de la « petite phrase »

Catherine David, piano, et Raphaël Enthoven, philosophe, poursuivent leur enquête mélodique à l’intérieur du texte proustien, à l’occasion de la parution du Dictionnaire amoureux de Proust de Jean-Paul et Raphaël Enthoven (Plon) .

 Soirée Marcel Proust

« … la petite phrase, dès qu’il l’entendait, savait rendre libre en lui l’espace qui pour elle était nécessaire, les proportions de l’âme de Swann s’en trouvaient changées; une marge y était réservée à une jouissance qui elle non plus ne correspondait à aucun objet extérieur… »

Raphaël Enthoven* lira quelques extraits de A la Recherche du temps perdu, tous consacrés à la mystérieuse « petite phrase » musicale contenue dans la fameuse sonate de Vinteuil, la petite phrase « dansante, pastorale, intercalée, épisodique, appartenant à un autre monde ».

En écho à la musique du texte proustien, Catherine David** nous proposera au piano quelques incarnations possibles de cette petite phrase non identifiée — avec l’aide de Mozart, Schubert, Chopin, Brahms, Schumann, Debussy, Erik Satie.

* Raphaël Enthoven.

Après avoir travaillé au Magazine LIRE de 2002 à 2005, Raphaël Enthoven a participé au lancement de Philosophie Magazine où il tient une rubrique régulière depuis le premier numéro, dont les textes ont été rassemblés dans trois recueils, tous parus chez Gallimard (L’endroit du décor, Le Philosophe de service et autres textes et Matière Première). Mais son premier livre, à mi-chemin de l’essai et du roman, intitulé Un jeu d’enfant – la philosophie, est paru chez Fayard en 2007. Dès l’obtention de l’agrégation, RE participa, aux cotés de Michel Onfray, au lancement de l’Université Populaire de Caen, puis contribua à la création de la Société Normande de Philosophie, avant d’organiser et d’animer, depuis 2004, d’abord à la Bibliothèque François Mitterrand puis au Théâtre de l’Odéon, une dizaine de rencontres par an avec des philosophes, des écrivains et des historiens de l’art mus par l’oxymore cher à Antoine Vitez de « l’élitisme pour tous ». Parallèlement à cela, de 2003 à 2006, RE a  construit une bibliothèque orale sur France-Culture dans le cadre de l’émission « Commentaires » (accessible en CD) dont l’objet était de donner à comprendre à un public aussi large que possible les classiques de la pensée. Enfin, de 2007 à 2011, tout en concevant et animant l’émission « Philosophie » sur ARTE (depuis 2008), RE a produit et animé, Les Nouveaux chemins de la connaissance qui proposaient et proposent encore aux auditeurs de France-Culture une heure quotidienne de philosophie, d’histoire de l’art et de littérature. Enfin, après avoir participé à la matinale de France-Culture (« Le monde selon Raphaël Enthoven »), RE a lancé une nouvelle émission depuis septembre 2012, intitulée Le Gai Savoir et diffusée chaque dimanche, de 16h à 17h. Mais que ce soit à la radio, à la télévision, dans les journaux ou dans une salle de classe, Raphaël Enthoven enseigne la philosophie. “La philosophie donne envie d’enseigner, dit-il, comme l’amour donne envie de chanter.” Partant du principe que si la philosophie ne fait pas de progrès, on peut néanmoins faire des progrès en philosophie, il s’attache à montrer combien les expériences de la vie quotidienne entrent en résonance avec les textes classiques. Fervent lecteur de Spinoza, il ne cesse de parcourir le chemin qui conduit, dans L’Ethique, de l’absence d’espoir à l’allégresse.

** Catherine David . Romancière, essayiste, journaliste et pianiste amateur, Catherine David (de son vrai nom Catherine Gradwohl) est née à Paris en 1949. Elle vit à Montmartre et partage son temps entre le journalisme, la littérature et la musique. De mère américaine et de père français, elle est née à Paris. Ecole Jean-Cavaillès puis Lycée de Sèvres. Un an dans un collège américain (Swarthmore). Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, licenciée en Histoire (Paris I-Sorbonne). Après un passage dans l’édition (Gallimard, Jean-Jacques Pauvert), elle s’est dirigée vers la critique littéraire et le journalisme. Au Nouvel Observateur entre 1972 et 2008, elle a publié des centaines d’articles dans de nombreux domaines de la culture – littérature, histoire, philosophie, psychanalyse, sciences humaines, histoire des sciences. Autour du beau Yamaha de la Halle Saint Pierre, elle organise depuis 2009 les Cartes blanches aux écrivains fous de piano, où se créent des résonances inédites entre les textes et les musiques, les livres et les partitions, les sons et les sens.

PUBLICATIONS
L’Océan miniature, roman, Seuil 1983
Simone Signoret ou la mémoire partagée, essai biographique, Robert Laffont 1990
La Beauté du geste, essai sur le piano et le tai chi chuan, Calmann-Lévy 1994
Passage de l’Ange, roman, Calmann-Lévy 1995
L’Homme qui savait tout, le roman de Pic de la Mirandole, roman historique, Seuil 2001
Clandestine, récit, Seuil 2003
Crescendo, Avis aux amateurs, essai, Actes Sud, 2006
Les Violons sur le moi, pourquoi la célébrité nous fascine, Denoël, 2010

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2/ Dimanche 15 septembre 2013 à 19h30
Le Feu des signes. Friedrich Nietzsche au piano

Concert-lecture en deux parties consacré à « Trois écrivains-compositeurs : Nietzsche, Pasternak et Gurdjeff » par Alain Kremski, piano et Zeno Bianu, poésie. Ce soir, il sera surtout question de la musique de Nietzsche.

C’est le 20 octobre 2013, dans le cadre habituel de nos Cartes blanches aux écrivains fous de piano, qu’Alain Kremski et Zeno Biano nous donneront un deuxième concert-lecture, intitulé L’Esprit des steppes, consacré à Pasternak et à Gurdjeff.                          

*
Pourquoi un artiste choisit-il à un moment de sa  vie une voie – la littérature – plutôt qu’une autre – la musique ?  Cette énigme, à laquelle on ne saurait  répondre, sera le fil rouge de ces deux soirées consacrées aux musiques de ces trois écrivains qui sont aussi des compositeurs méconnus.
Le pianiste ultra-sensible Alain KREMSKI nous fera découvrir quelques unes des créations musicales de ces maîtres de l’écriture.
Le poète philosophe non moins sensible Zeno BIANU nous fera entendre leurs paroles.

*

On me demande souvent pourquoi je joue les musiques pour piano composées par les écrivains NIETZSCHE, PASTERNAK, GURDJIEFF, musiques peu connues du grand public, surprenantes et inattendues.
Il ne s’agit pas d’une simple curiosité anecdotique : je ne les jouerais pas si elles n’étaient pas d’abord belles et émouvantes, tout simplement.
Mais elles me fascinent, parce qu’elles font apparaître quelque chose de mystérieux, qui est de l’ordre du destin…
Pourquoi un homme choisit à un moment de sa vie une voie – la littérature – plutôt qu’une
autre – la musique ?  Énigme, à laquelle nous ne saurions répondre…
PASTERNAK et NIETZSCHE, ont composé des musiques authentiques, vraies. Ils auraient pu devenir des compositeurs accomplis et aussi connus que BRAHMS, SCHUMANN ou SCRIABINE, s’ils avaient approfondi ce chemin…
Alain Kremski

* Alain Kremski. Grand prix de la Ville Paris, Premier Prix du Concours International de composition PRINCE PIERRE DE MONACO ( catégorie musique symphonique ) Premier Grand Prix de Rome, Prix de la MARSDEN FOUNDATION ( New York ) et de la Fondation Lili BOULANGER , Alain Kremski mène une double carrière de compositeur et de pianiste. Il a été encouragé dans ses études par Olivier MESSIAEN, Darius MILHAUD, André JOLIVET, Henri DUTILLEUX, Nadia BOULANGER, etc…
Compositions pour piano, orchestre, choeur, musique de chambre. Il compose aussi pour une collection d’instruments d’Asie : Bols rituels chantants ( Tibet ) Bols bouddhiques sacrés (Japon ), Grands bols de cérémonies taoïste ( Chine ) Gongs et grandes plaques rituelles de monastères
( Birmanie ) Cloches de temples ( Inde, Népal Tibet ) etc… Collection rare d’instruments anciens avec lesquels il donne également des récitals, invité dans les festivals en Europe, Amérique du Sud, Asie…
Collaborations pour le théâtre, le cinéma, la danse avec Peter BROOK, Aurélien BORY, Carolyn CARLSON, Laurent TUEL, créations de nombreux concerts/lectures avec Jeanne MOREAU, Michaël LONSDALE, Zéno BIANU, Jean-Loup PHILIPPE, Aurore CLEMENT…
Il a enregistré de nombreux CD, notamment les musiques extraordinaires et peu connues des écrivains NIETZSCHE, PASTERNAK, GURDJIEFF.  La plupart de ses CD ont obtenu le ffff TELERAMA, le CHOC du MONDE DE LA MUSIQUE et de CLASSICA.

** Zeno Bianu. Né à Paris en 1950, Zéno Bianu fut l’un des signataires du Manifeste électrique qui secoua la poésie des années 1970. Il est l’auteur d’une oeuvre multiforme, forte de cinquante ouvrages, qui interroge la poésie,  le théâtre, le jazz et l’Orient. Publiés notamment chez Gallimard (Infiniment proche, Le désespoir n’existe pas, Prendre feu – avec André Velter) et chez Fata Morgana (Traité des possibles, La troisième rive), ses écrits entrent volontiers en résonance avec les grandes figures-limites de l’art : d’Antonin Artaud aux Poètes du Grand Jeu, de Van Gogh à Yves Klein. On lui doit également une trilogie publiée aux éditions du Castor Astral : Chet Baker, Jimi Hendrix, John Coltrane. Ses pièces et adaptations, éditées par Actes Sud-Papiers, ont été jouées au Festival d’Avignon et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, notamment Le Chevalier d’Olmedo, dans une mise en scène de Lluis Pasqual, avec Jean-Marc Barr, L’Idiot, dernière nuit, avec Denis Lavant et Un Magicien, avec Robin Renucci.  Ses textes ont croisé les voix de Tchéky Karyo, Jacques Bonnaffé, Jean-Luc Debattice, François Marthouret, Pierre Clémenti, Isabelle Carré, Juliet Berto, Geneviève Page, Thierry Hancisse, Clovis Cornillac, Agnès Sourdillon, Elise Caron… Familier des poétiques orientales, il a composé deux anthologies de haikus avec Corinne Atlan (Poésie/Gallimard).

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3/ Dimanche 15 septembre 2013 à 21 heures
« la Poésie du cosmos » avec Ali HIRECHE, piano et Jean-Pierre LUMINET, lecture.

L’astrophysicien Jean-Pierre Luminet a trouvé des limites à l’univers, mais son univers n’a pas de limites, à part celles du temps, qu’il a le don d’étirer : recherches scientifiques, écriture et musique, il mène toutes ces activités de front, et avec une égale passion.

Soirée autour de Schumann – les Novelettes op.21 n° 1 et 8, le Carnaval op. 9. Textes contemporains de Novalis, Jean-Paul Richter, Victor Hugo, Baudelaire, Gérard de Nerval et Edgar Poe, illustrant un romantisme noir qui fait écho à la sensibilité schumanienne.

* Jean-Pierre Luminet  Il s’appelle Luminet et il a des étoiles plein les yeux. C’est peut-être à force de les regarder, les étoiles… Même s’il précise qu’il n’est pas astronome mais théoricien et que son regard se porte davantage sur ses calculs que vers le fond de l’univers. Car celui-ci n’est pas infini, figurez-vous. C’est un « dodécaèdre de Poincaré ». Eh oui. C’est en tout cas la théorie de notre Jazzfan.

Jean-Pierre Luminet, qui est donc astrophysicien, romancier et poète, est aussi pianiste. Avec autant de passion que pour le reste de ses activités. « Ce ne sont pas des hobbies », explique-t-il avec beaucoup de sérieux, ça lui tient visiblement à cœur. « Quand je me lance dans l’écriture (de romans, de poèmes) ou dans la musique, ça n’est pas pour me reposer de mes recherches scientifiques. Ces activités sont indispensables à mon appréhension globale du monde : j’explore des chemins différents et complémentaires. Leur point commun, c’est l’imaginaire, qui me plonge à chaque fois dans des états mentaux différents. »
Son état mental, pour l’heure, est au jazz, qu’il a d’abord appris par les doigts, en « pianotant » du ragtime, après le classique. C’est alors qu’il a acheté ses premiers disques, dont ceux de Duke Ellington, et qu’il a découvert le « son voluptueux » de Johnny Hodges. C’est le début d’une longue histoire d’amour, nous y sommes.

La suite, ça a été cette découverte des standards : « J’aime l’idée du standard et des versions qu’on en donne. Ce qui me plaît, dans l’interprétation du standard, c’est l’esprit foncièrement explorateur. C’est aussi pour ça que j’aime le jazz : pour cette recherche permanente de quelque chose de nouveau, d’une expression nouvelle à partir d’un substrat qui est toujours le même. Ça me plaît, ces variations, ces broderies autour de thèmes qui, le plus souvent, sont simples, voire simplistes, en comparaison de ce qu’on a en classique. »
Erroll Garner, dans le genre (pianiste) l’épate : « C’est l’un des rares pianistes qui arrivent à swinguer sans l’appui d’une rythmique. Son décalage entre les deux mains est le moteur qui le fait avancer. » Et qui nous fait taper du pied. « C’est une composante qui ne m’est pas indispensable, même si elle me séduit ».
Pas indispensable, comme chez Monk, son « musicien fétiche et préféré, le plus étrange et le plus original ». Difficile, en effet, de taper du pied sur cette version inusable au piano solo de « ‘Round Midnight »…
Lorsque Jean-Pierre Luminet a découvert le pianiste, assez tardivement dans son parcours d’amateur de jazz, il en a été « intrigué. Au-delà des partitions que je déchiffrais, j’ai voulu en savoir davantage en entrant dans la chair de sa musique. J’avais passé un an au CIM (école de jazz à Paris) et je m’y étais passionné pour les dictées de notes. J’ai donc écouté à n’en plus finir les enregistrements de Monk, mesure par mesure. Et ce morceau-là, je l’ai relevé, note par note, y compris avec les fausses notes. Depuis une quinzaine d’années, je le joue sans cesse ! » Il nous a dit qu’il était passionné… A ce point qu’il en rêve ! « Et dans ces rêves, parfois, je me vois en fabuleux pianiste. » Il a les yeux plein d’étoiles… Au LUTH, son laboratoire de recherche au CNRS (ça ne s’invente pas), on travaille sur la « théorie des cordes », et Jean-Pierre Luminet y a passé beaucoup de temps à décoder les « harmoniques » du rayonnement fossile. C’est le même qui remarque que, dans le jazz, il y a beaucoup de « all stars ». On tient une piste, non ?

A visiter, le site de Jean-Pierre Luminet : http://luth2.obspm.fr/~luminet/
A lire, son dernier ouvrage paru en mai : Bonnes nouvelles des étoiles, Jean-Pierre Luminet et Elisa Brune (éd. Odile Jacob)

** Ali Hirèche

Ali Hirèche est né a Paris en 1976. Il y commende ses études musicales avec le pianiste Antonio Ruiz-Pipo. A l’âge de 15 ans, il s’installe en Italie où il poursuit sa formation au conservatoire G. Verdi de Milan sous la direction de Riccardo Risaliti. Il y obtient un premier Prix avec les félicitations du jury en 1997. Parallèlement il est admis à l’Académie de Imola ”Incontri col Maestro”, ce qui lui permettra de participer entre autres aux Master Classes d’Alexander Lonquich, Andrei Jasinzky et Louis Lortie.
Successivement il fréquente la Fondation pour le piano de Cadenabbia où il se perfectionnera  auprès d’artistes éminents tels que William Grant Nabore, Andreas Staier, Dimitry Baschkyrov, Charles Rosen, Peter Frankl et Boris Berman.
Dès ses 15 ans Ali Hirèche se produit aussi bien en récital qu’avec orchestre en Italie (Milan, salle Verdi, salle Puccini) qu’en Allemagne (Munich, Gasteig, Baden-Baden), Autriche, etc…
Il participe aussi à de nombreux concours internationaux et y remporte plusieurs prix:
· Concours International Rovere D’Oro 1993
· Concours International de Senigaglia 1995
· Prix de la Critique au Concours Européen de Taranto 1998
· Deuxième prix au Concours International Luciano Gante
· Premier Prix au Concours La Fenice di Venezia 1999.
Plus récemment, il obtient le premier Prix des rencontres internationales de Mée sur Seine, exclusivement destinées aux lauréats de concours internationaux.
Suite à ces nombreux succès, Ali Hirèche poursuit sa carrière au cours de laquelle il se produit dans le cadre de saisons prestigieuses en Italie à Milan, Venise (Palafenice, Théâtre Malibran, Ateneo Veneto), Palerme(Théâtre Politeama) avec l’orchestre symphonique de Sicile, Bologne (Théâtre communal)ainsi qu’au Théâtre de Budrio dans le cadre du “Bologna festival”, Padoue, Varese, Rome, festival de “Riva del Garda” avec l’orchestre « Junge Philarmonie Salzburg », au festival ”Valentiniano”de Rieti, Villa Carlotta de Tremezzo…
Après plusieurs années passées en Italie, Ali Hirèche retourne en France. Dès 2003 il est invité à la salle Cortot, aux festivals ”Piano en Valois” (2004 2007), Cordes sur Ciel, Deauville, Pays Briard et joue pour la première fois en Afrique du Sud avec le Durban Symphony Orchestra sous la direction de Nicolas Cleobori.
Il a en outre effectué plusieurs enregistrements discographiques pour “Tau records”, ”Assicurazioni Generali”, radiophoniques pour France Musique, ”Radio Classica” (en tant qu’auteur et producteur de l’émission “Il pianista”) ainsi que pour la télévision nationale  italienne (Rai).
En 2009 il a publié un CD dédié à Brahms par le label Soupir (distribution Harmonia Mundi).

http://www.alihireche.com/

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4/ Dimanche 15 septembre 2013, de 22h30 à minuit
Baudelaire : L’or d’un poète

Spectacle conçu et réalisé par Leili Anvar et
Frédéric Ferney

Arrangements musicaux de Stephan Caso (piano).

Un romantisme noir, douloureux, sans remède, parfois haineux, souvent parodique, presque obscène, mais sec. Et lucide. Baudelaire, ce n’est ni du Musset ni du Lamartine. C’est un esclaffement féroce. Une humilité de catastrophe. Une stoïque ardeur. Une suprême intelligence de soi et du monde qui n’est qu’amour, ironie, dégoût.
Tout repose, dans ce spectacle inspiré des œuvres intimes et des poèmes de Baudelaire, sur une alternance entre le haut et le bas ; l’essor et la chute ; l’immanence et la transcendance ; le prosaïque et le rhapsodique ; la « boue » et « l’or ».

“La rencontre de Baudelaire, sous la forme d’un trio pour deux voix avec piano.
La musique, entre improvisations et variations sur des musiques de Prokofiev, Shostakovitch, Chopin, Mozart, Ravel, s’entremêle au vers et à la prose de Baudelaire, créant une gangue fragile et puissante à la fois, pour interroger, caresser ou exacerber le texte.”
Stephan Caso*


*Stephan Caso

Stephan Caso est franco-américain, Professeur & Consultant, Pianiste et compositeur, Écrivain et traducteur, ancien élève de l’École Normale de Musique de Paris SACEM & SACD

** Leili Anvar

Leili Anvar est normalienne, agrégée et docteur en littérature persane.
Maître de conférences à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, elle est aussi chroniqueuse sur France culture (émission les “Racines du Ciel”) et dans le Monde des Religions (“Lettres spirituelles”).
Elle a publié notamment Rûmî (Entrelas, 2004), Rûmî ou la religion de l’amour (Seuil, 2010), Le Cantique des Oiseaux (éditions Diane de Selliers, 2012).
Elle a écrit le livret de l’Oratorio « Majnûn/Leylâ : l’amour mystique » pour l’ouverture du Festival de Fès des musiques sacrées 2011.
Formée à L’Ecole d’Art Dramatique Marcelle Tassencourt (Versailles), Leili Anvar est aussi comédienne. Elle joue dans la troupe de l’Archicube et organise des soirées de concert/lecture autour des grandes œuvres spirituelles (Institut du Monde Arabe, Théâtre de la Ville, Festival de Fès des musiques sacrées du monde, Festival des musiques sacrées de Grasse, Festival des cultures soufies, Festival Les Orientales,  le « Jardin des Contes » de Cannes, les Rencontres de Cannes, UNESCO…)

*** Frédéric Ferney

Frédéric Ferney est écrivain, essayiste et journaliste littéraire, ancien directeur des pages culturelles du Nouvel Observateur, critique dramatique au Figaro, animateur de l’émission littéraire Droit d’auteurs, rebaptisée Le Bateau livre sur France 5. Actuellement rédacteur en chef de La Revue, conseiller éditorial du groupe IDM- Jeune Afrique, critique littéraire sur France Culture. Auteur notamment de La Comédie littéraire (1987) ; Éloge de la France immobile (1994), Le Dernier Amour de Monsieur M. (2005), Oscar Wilde ou les cendres de la gloire (2007), Précaution inutile Marcel Proust (2008).Comédien dans la troupe permanente de la Cité Internationale, il a participé à l’atelier théâtral d’Antoine Vitez, à Ivry. Animateur d’un atelier théâtral au Centre Culturel Français de Rome, il a aussi suivi des stages de clown  à la Scuola di Mimo e di Spettacolo avec Roy Bosier (1976-1978) ; acteur dans Who’s afraid of Virginia Woolf d’Edward Albee (en anglais), au Teatro in Parioli, à Rome . Depuis plusieurs années, il participe à des lectures/concerts de contes et poèmes, notamment avec  Leili Anvar, au Théâtre de la Ville à Paris, au Festival « Jardin des contes » à Cannes (2011) ou aux Rencontres de Cannes (2011, 2012), aux festivals des musiques sacrées de Fès et de Grasse.

C.D.

*Catherine David, auteure notamment de la “Beauté du geste” (Calmann-Lévy 1994, Babel 2006) et de  « Crescendo, avis aux amateurs »  (Actes Sud 2006)

 

Outsider Art Fair

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La Halle Saint Pierre participe à la première édition
de l’Outsider Art Fair à Paris
du 24 au 27 octobre 2013
Hôtel Le A
4, Rue d’Artois, Paris 75008

en savoir plus : http://www.outsiderartfair.com/

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Programme présenté par l’American Folk Art Museum, New York

 

Vendredi, le 25 octobre 2013
10h00 – 11h00 / Rez-de-chaussée, Hôtel Le A
Place limitée. Réservation suggérée

Invité: Jean-Hubert Martin, commissaire d’exposition

Dans sa récente exposition, Théâtre du monde (La maison rouge, Paris, 2013; Mona, Hobart, 2012), Jean-Hubert Martin tisse des liens sensibles entre des œuvres et des objets hétérogènes – une approche muséologique typique de ce commissaire, qui vise à renouveler le regard. Ses projets – notamment Magiciens de la terre (Centre Pompidou, Paris, 1989), Artempo (Museo Fortuny, Venise, 2007) et ses biennales (Sydney, San Paulo, Lyon, Moscou, Venise) – privilégient l’ouverture des frontières artistiques et le décloisonnement culturel. Ces déplacements nous invitent plus largement à réfléchir sur la notion d’art brut et son ouverture graduelle aux productions non occidentales. Du spécifique à l’universel, de quoi ces œuvres nous parlent-elle et que provoquent-elles dans l’espace imaginé de l’exposition ?

Organisé et animé par Valérie Rousseau, conservatrice de l’art brut et de l’art autodidacte à l’American Folk Art Museum, avec la participation de Barbara Safarova, présidente d’abcd (art brut connaissance & diffusion) et directrice de programme au Collège International de Philosophie.

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Samedi, le 26 octobre 2013
10h00 – 11h00 / Rez-de-chaussée, Hôtel Le A
Place limitée. Réservation suggérée

Invitées: Sandra Adam-Couralet, critique d’art & commissaire d’exposition indépendant et Nanette Jacomijn Snoep, responsable des collections Histoire, Musée du quai Branly

Cette séance en compagnie de Sandra Adam-Couralet (Judith Scott, Collège des Bernardins, 2011) et de Nanette Jacomijn Snoep (Exhibitions : L’invention du sauvage, Musée du quai Branly, 2011) propose de réfléchir sur l’exposition Maîtres du désordre (Musée du Quai Branly, Paris, 2012, commissariat de Jean de Loisy), à laquelle elles ont étroitement collaboré. En se référant notamment aux créations et pratiques sélectionnées dans ce projet, elles s’interrogent sur les figures comparées du chaman et de l’artiste, sous l’angle de la transgression, et sur les représentations de l’altérité et de la différence, illuminant par là des facettes et particularités de l’art brut.

Organisé et animé par Valérie Rousseau, conservatrice de l’art brut et de l’art autodidacte à l’American Folk Art Museum.

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Soirée Emily-Jane Brontë

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CDCartes blanches aux écrivains fous de piano
Le troisième dimanche de chaque mois à 19h
Une programmation de Catherine David

Halle Saint Pierre
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
Participation aux frais :10€ plein tarif ; 8€ tarif réduit
Programmation 2014 (ici)

Catherine David, auteure notamment de la “Beauté du geste” (Calmann-Lévy 1994, Babel 2006) et de  « Crescendo, avis aux amateurs » (Actes Sud 2006).

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Dimanche 15 Décembre 2013, 19h00

Concert-Lecture
Emily Jane Brontë et sa musique
par
Isabelle Oehmichen, pianiste
 et Anna Feissel-Lebovici, psychanalyste

bronté
Isabelle Oehmichen et Anna Feissel-Leibovici au Brontë Parsonage Museum à Haworth

*

EBronteOn connaît Emily Brontë pour son unique roman, Wuthering Heights*, qui fit l’effet d’un OVNI dans le paysage littéraire de la société anglaise victorienne. Ce roman inclassable enfreignait toutes les règles, qui plus est, sous la plume d’une femme, et il a donné naissance à un véritable mythe, l’intérêt pour la personne de  l’auteur le disputant à son œuvre auprès du public : même mystère, même âpreté, même sauvagerie.
On connaît moins les poèmes d’Emily Brontë, dont certains  comptent  parmi les plus beaux de la langue anglaise ; ils ont leur source dans l’enfance d’Emily Jane et dans les jeux littéraires qu’elle partagea avec ses sœurs et son frère, puisque les quatre enfants de cette famille exceptionnelle partageaient le désir de devenir écrivains.
On ne découvre pas non plus sans intérêt ni émotion que Emily Brontë ajoutait à la musique de la versification celle du piano dont elle jouait très bien, s’adonnant à chacun de ces arts, selon son habitude, avec autant discrétion que de passion.
Les partitions d’Emily Jane Brontë ainsi que le piano familial sont conservés au Brontë Parsonage Museum, dans l’ancien presbytère où elle vécut.
Il n’en fallait pas davantage à Isabelle Œhmichen et à Anna Feissel-Leibovici pour imaginer le concert de cette « fille du vent » et se rendre à Haworth, dans son Yorkshire natal, à la découverte de ces partitions, en particulier celles de la Musical Library dont Emily fit l’acquisition à son retour de Bruxelles, en 1842.
Il s’agira d’esquisser un portrait de l’auteur en musicienne et d’invoquer sa présence en interprétant certains morceaux de son répertoire et de son temps, de donner écho à la mute music qu’il arrivait parfois à Emily Jane d’être seule à entendre, lorsque, le temps d’un éclair,  sa détresse se retournait en volupté.

*Les Hauts de Hurlevent, roman d’Emily Brontë (1847)

*

Isabelle Œhmichen, concertiste, a joué dans de nombreux pays, Europe et outre-atlantique, en soliste, chambriste ou avec orchestre. Lauréate de plusieurs concours internationaux, elle a déjà enregistré 13 CD.

Anna Feissel-Leibovici, psychanalyste, auteure, prépare un livre et une mise en espace sur les sœurs Brontë.

Œuvres musicales :

Ludwig van Beethoven :Sonate Op. 31 N°2  « La Tempête », Final
George Pinto : Romance
Friedrich Kalkbrenner : Nocturne,  « Soupirs de la harpe éolienne »
Ludwig van Beethoven, Allegretto de la 7ème symphonie, transcription pour piano
Franz Schubert, Impromptu D946, N°2
John Field, Nocturne N°10
Ludwig van Beethoven, Sonate Op. 31 N°2  « La Tempête », Allegro

Lecture :

Texte : Anna Feissel-Leibovici
avec
Amanda Galsworthy, interprète de conférence : voix d’Emily en langue anglaise
Marie-Paule Sirvent, comédienne
Anna Feissel-Leibovici
Mona Alouis : la voix d’enfant
Lara Lebleu : chant, Henry Purcell, « O Solitude »

Bibliographie :

Emily Jane Brontë, Poèmes, Poésie/Gallimard, traduction française par Pierre Leyris.
Bibliothèque de la Pléiade, traduction française par Pierre Davreu et Pierre Leyris, José Corti, traduction française par Claire Malroux

John Hennessy,  Emily Brontë and her music, thèse, Brontë Parsonage Museum.

 

Cartes blanches aux écrivains fous de piano

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CD

Cartes blanches aux écrivains fous de piano
Le troisième dimanche de chaque mois à 19 heures
Une programmation de Catherine David*

Halle Saint Pierre
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
Participation aux frais :10€ plein tarif ; 8€ tarif réduit

Programmation 2014 (ici)

* Catherine David, auteure notamment de la “Beauté du geste” (Calmann-Lévy 1994, Babel 2006) et de  « Crescendo, avis aux amateurs » (Actes Sud 2006).

*

Dimanche 17 novembre 2013, 19h00

FRANCIS ET LOULOU
Soirée POULENC

par Hakim BENTCHOUALA, pianiste et comédien
& Mariella RIGHINI, écrivain

Avec la participation de
Camille GIMENEZ-LAVAUD, chant et Fulvio TROGU, comédien

   
Mariella Righini –
Hakim Bentchouala

*

Mariella Righini, écrivain et journaliste, et également pianiste dilettante, a imaginé une interview de Francis Poulenc par Louise de Vilmorin, d’après des mots prononcés ou écrits par le compositeur.

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FRANCIS ET LOULOU

Francis, c’est Poulenc. Né la dernière année du XIXème et mort il y a tout juste cinquante ans. Son élégance, sa faconde, son esprit étincelant et caustique. Sa fraîcheur, privilégiant l’intuition sur l’intellect, l’authenticité sur le calcul. Sa signature musicale, identifiable entre toutes. Le moine et le voyou sous ses habits de dandy. Aussi vrai dans son raffinement que dans sa gouaille. Son art de mettre les rimes amies en musique : Apollinaire, Aragon, Breton, Cocteau. Et de poser sur ses mélodies les plus belles voix de ses « rossignols à larmes », de Duval à Piaf. Ses maîtres idolâtrés, Debussy, Stravinski. Et ses maîtresses, de cœur et de cour, muses et musiciennes, telles Marie-Laure de Noailles, Marie Blanche de Polignac, et… Loulou. Ou Louise de Vilmorin. Encore une Madame de… Femme de lettres et du monde, poétesse et papillon de salons. Le Bleu ou le Vert, où, envoûtés, se pressent les Tout-Paris, Tout-Londres, Tout-Vienne, Tout-Rome des arts. Du talent et des sentiments sous ses airs volages. Son goût profond pour la musique fait écho à la sensibilité poétique de Poulenc. Un élan les porte l’un vers l’autre, que le musicien qualifie de « coup de foudre poétique ».
Mariella Righini

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Le pianiste Hakim Bentchtouala interprète les œuvres pianistiques les plus saisissantes de Francis Poulenc.

L’écrivain et journaliste Mariella Righini, reprenant des mots écrits ou prononcés
par le compositeur, a imaginé cette interview, vive et sans complaisance,
de Francis par Loulou.

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NOTICES BIOGRAPHIQUES

mariella rhigini

* Mariella RIGHINI
De père italien et de mère suisse, Mariella Righini grandit à Florence et étudie à Paris. Diplômée de l’Institut d’Études Politiques,  elle poursuit une double carrière, journalistique et littéraire. Au  Nouvel Observateur, où elle a été rédactrice en chef adjointe, elle demeure l’une des signatures. Elle publie neuf livres,  essais et romans, traduits en plusieurs langues. L’un d’eux, « Cappuccino » a été adapté pour le théâtre et joué deux saisons consécutives en Pologne.
Elle étudie le piano de 5 ans ( à (Florence) à 22 ans ( à Paris, Schola Cantorum), l’abandonne de longues années, puis le reprend  à zéro il y a trois ans.

Bibliographie
- Questions à la Chanson avec Georges Moustaki, témoignage, Stock, 1973
- Écoute ma différence
, essai, Grasset, 1978
- La passion, Ginette,
roman, Grasset, 1983
- Et la lune battait son plein
, roman, Grasset, 1985
- Anna-Maria Pierangeli, une madone à Babylone
, roman, Robert Laffont, 1989
- Automne-Hiver,
roman, Olivier Orban, 1992
- Florentine,
roman, Flammarion, 1995
- Cappuccino
, roman, Flammarion, 1999
- Bonbon Piment,
roman, Grasset, 2004

hakim* Hakim BENTCHOUALA
Né à Alger, Hakim Bentchouala commence ses études musicales en France où il obtient la médaille d’or de piano au CNR de Toulouse avec Françoise Thinat. Il monte à Paris pour travailler avec Yvonne Loriod et Gabriella Torma et à New York avec Constance Keene. Diplômé de concours internationaux : Arte Libre à Sao Paulo, bourse Mozart-Henessy).., il se spécialise très tôt dans la musique française et travaille avec des compositeurs  contemporains tels que Charles Chaynes, Jean Français, Didier Goret, est l’invité de nombreux festivals en France et à l’étranger pour des concerts et master-class (Asie, USA, Amérique Centrale, Amérique du Sud) et est entendu en concerts radiodiffusés et télévisés. Pour l’ouverture du festival de cinéma « Ciné mémoire » il accompagne un film muet sur une partition originale : «  Judex ». Il  interprète et  compose une trentaine de musiques de films :  « Metropolis », « Gribiche » de Jacques Feyder, « Safety-Last » de Harold Loyd, «  Wagner », « El Dorado »,  « Rue des âmes perdues », « Dentelle », « La chute de la maison Husher », « VERDUN », « Visions d’Histoire » (sorti en DVD en 2007).
Il a été invité à jouer au National Gallery de Wasghington, festival de Bologne, festival de la Rochelle, Cinémathèque de Toulouse, Auditorium du Louvre, Musée d’Orsay, Crac de Valence, festival de Marrakech, Cinémathèque de Moscou, et a participé à la bande originale de longs et courts métrages et à des documentaires.
Le Tango argentin entre dans sa vie, Il apprend le bandonéon avec Juan-José Mosalini qui lui donne aussi des indications pianistiques sur la tradition du tango argentin, et donne aussi de nombreux concerts avec le Quintette de Nuevo Tango « Hora Cero » et le quatuor « Tango Elan ».
Hakim Bentchouala  suit une formation théâtrale à la « Comédia » auprès d’Olivier Quinzin et Franck Clément et suit les conseils de Micheline et Marie Boudet, il entame une carrière de « pianiste-comédien ». Il est à la fois acteur et interprète au piano dans un « one man show » ou dans d’œuvres théâtrales telles que « Un mensonge qui dit toujours la vérité » Cocteau / Poulenc et « J’aime pas la poésie » de Marianne Zahar.

Expériences au théâtre :
« L’Amant » d’Harold Pinter, mise en scène d’Olivier Quinzi
« Cuisine et dépendances » de Bacri / Jaoui mis en scène de Olivier Quinzi
« Un mensonge qui dit toujours la Vérité » de Jean Cocteau / Poulenc
« Sempronio » de Agustin Cuzzanni, rôle de Sempronio en espagnol, mise en scène Sandra Camacho
“El juez del divorcio y la Cueva de Salamanca” de M. Cervantes en espagnol
“J’aime pas le poésie” de Marianne Zahar
” Je te veux ” de Elyane Antagnague

Expériences à l’écran :
« Toutes ces belles promesses » de Jean-Paul Cyverac, long métrage production Arte, rôle du pianiste
« J’ai rêvé de l’Islande » de Dominique Filhol, rôle d’André
« Blues pour un livreur » de Gérald Durand, rôle du Gna
« Hommage au Docteur Kleinz » de Steve Perret, rôle de Frédéric Merry
« Voyage d’une étincelle » de Samuel Bouaziz, rôle d’Isaac
« Nous serons tous européens » de Vincent Orst, rôle de l’entraineur de foot
« La kiné » sur France 2 ; Publicité Givenchy USA ; Apprentissage du tango argentin (danse) à Paris avec Pablo Veron, Diego Ocampo et à Buenos Aires avec Eduardo Soltero
Prochainement, il interprétera le rôle d’Erik Satie dans la pièce « Je te veux » d’Eliane Antagnague.
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Camille Gimenez-Lavaud* Camille GIMENEZ-LAVAUD
Originaire de Montpellier où elle a commencé ses études de chant dans la classe de N. Dominguès et obtenu une Licence de Lettres Modernes ainsi qu’une Licence de Théâtre, Camille gagne ensuite Paris où elle intègre la classe de Didier Henry.  Elle obtient son Diplôme d’Etudes Musicales (DEM) mention TB en 2012 et se perfectionne désormais auprès d’Ana Maria Miranda, ainsi que lors de Master Classes (Anne Le Bozec, Donna Brown, Regina Werner).
Les saisons passées l’ont amenée à chanter lors de récitals (Festival des Voix de Maguelone) et à interpréter les rôles de Rosalinde (La Chauve-Souris, J. Strauss), Théâtre du Châtelet, direction E. Oriol, Germaine (Les Cloches de Corneville, R. Planquette) et Cendrillon dans l’opéra éponyme de J. Massenet, direction J-M Ferran. En outre, passionnée par le répertoire du lied et de la mélodie, elle a participé à l’écriture et à la création des Dessous de la Colombe, cabaret lyrique autour de Weill, Poulenc et Schoenberg et a intégré, en septembre dernier, la classe de Lied&Mélodie de Françoise Tillard.
Son timbre lumineux et ses qualités d’interprètes lui ont permis d’être repérée pour chanter le rôle de Mme Lidoine dans Le Dialogue des Carmélites de F. Poulenc sous la direction de J-M Ferran en Avril 2013. Elle participe également à une création autour de Cosi fan tutte de Mozart (rôle de Fiordiligi), pour 3 chanteuses, piano et violoncelle.
En octobre 2013, elle a également interprété le rôle de Micaëla lors du Festival d’Art Lyrique de Pézenas, suite à une Master Class Carmen de Viorica Cortez et Michèle Voisinet.
Elle sera Mimi dans une adaptation de La Bohème de Puccini, en Novembre et Décembre 2013, avec la Compagnie de la Mouchette.
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fulvio* Fulvio TROGU

Depuis 25 ans il joue son propre rôle dans son restaurant sarde du Marais, rue de Poitou.

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Jim Sanders

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10/01/14 au 13/02/14

Jim Sanders, plasticien

Né en 1975, vit et travaille à Brighton, en Angleterre.
Jim Sanders  a une formation en communication graphique et illustration. Il est connu pour ses masques, ses décors, costumes, performances  et ses installations.

Carnets Livres

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EXPOSITION
du 16 novembre au 8 décembre 2013
La galerie de la Halle Saint Pierre accueille
les Éditions Carnets Livres

Écritures d’Afrique : textes et tissus
Exposition de livres & gravures …

affiche halle

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AUTOUR DE L’EXPOSITION

THÉÂTRE

TRACE de Dieudonné NIANGOUNA* par la Compagnie Barbusse
mise en scène Cyril Ripoll
Dimanche 17 novembre à partir de 14 heures
& Samedi 23 novembre à partir de 15 heures
Auditorium

* Dieudonné NIANGOUNA, écrivain congolais, acteur metteur en scène, fut l’artiste invité du festival d’Avignon 2013.
Il est publié depuis plusieurs années aux Éditions Carnets Livres.

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LECTURE

Dimanche 24 novembre 2013 à 15 heures
rencontre avec Daniel BESACE des éditions Carnets-livres
lecture d’extraits de son dernier ouvrage “OCÉAN”
par Jean GUIET et la Compagnie des trous de mémoire

Proposé par l’association des Amis de la Halle Saint-Pierre* et en partenariat avec arimage/ Centre Hospitalier Sud Francilien**

CarnetsLivres

***
Les éditions Carnets Livres ont été créées en 2005 par Daniel Besace &
Francine Chatelain.
Notre désir est de publier de beaux livres fabriqués à la main, édités à peu d’exemplaires et diffusés par des libraires amis. Chaque livre est imprimé, façonné et relié par nos soins, il faut compter à peu près 1 heure par livre. Nous fabriquons environs 100 livres par mois. Nous diffusons et fabriquons donc lentement.

_

* L’association « Amis de la Halle Saint Pierre » propose à ses membres de soutenir la Halle Saint Pierre et de participer à son rayonnement auprès des publics.
Ses membres sont invités à de nombreuses manifestations (vernissages, conférences, lectures…)
Renseignements/adhésions : 01 42 58 72 89 ou amishstpierre@yahoo.fr
_
** arimage

L’association arimage a été fondée en 1992 pour favoriser la rencontre avec la culture et la création, d’usagers des services de psychiatrie du Centre Hospitalier Sud Francilien et plus largement de toute personne en difficulté psychique. Son activité repose sur l’engagement de professionnels de la santé, d’artistes et d’acteurs de la vie culturelle locale.

arimage,
La Villa 10 rue du Bas Coudray 91 100 Corbeil-Essonnes Tél : 06 72 02 69 86
Bernadette Chevillion, présidente

 

 


Revue K

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9782908120271-0Dimanche 15 décembre 2013, 15 heures

Rencontre autour d’une lecture des poèmes de Marcel BEAUJARD, Qui marie les oiseaux,
(édité par la Revue K),
dessins d’Isabelle Jolivet (travail exposé à la librairie de la Halle Saint Pierre) et
A l’ombre du vide
(Revue K), ainsi que d’une sélection de textes de Jiri Kolar du recueil Mode d’emploi (Revue K).

Lectures par André Sarfati, Mariette Barret et Dominique Mboukou, comédiens

 

Halle Saint Pierre – auditorium (entrée libre)
réservation conseillée :  01 42 58 72 89

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Notices Biographiques

* Marcel Beaujard né en 1946 à Paris. Commence à travailler comme apprenti menuisier. Il suit des cours de sculpture aux Beaux-Arts de Paris. Il étudie les maîtres du Louvre et réalise des peintures influencées par Paul Klee. Sa démarche artistique s’ouvre à la poésie. En 1978, premiers poèmes et premières expositions de sculptures et de peintures. Il travaille parallèlement au décor de l’Opéra de Paris. La pratique de l’art lui permet de trouver un espace d’expression authentique.

Les mandalas et le lingam lui inspirent une conception individuelle, philosophique, poétique et spirituelle  de l’art. C’est par le dessin et son épure, par leur construction qu’il se sensibilise au mystère de la musique. Il considère ses œuvres comme des partitions.

Marcel Beaujard est le poète de chaque instant dans le sens d’un irréel quotidien, de la nostalgie des choses essentielles et du temps ralenti. Son œuvre personnelle est comme ciselée dans la pénombre de son personnage à multiples facettes scintillantes.

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* Biographie Jiri Kolar (1914-2002)

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Fondée à Paris, en mars 1981, sous l’égide du poète et plasticien Jiri Kolar — figure emblématique de la dissidence artistique tchèque qui entamait alors un exil de près de vingt ans dans la capitale française — l’association Revue K s’est appliquée, dans son périodique trimestriel, à faire connaître surtout des représentants de la diaspora tchèque et slovaque de l’après-1968. Les cinquante-trois numéros parus à ce jour réunissent ainsi des échantillons de l’œuvre de plus d’une centaine de peintres et de sculpteurs dispersés aux quatre coins du monde. Au-delà d’une simple recension, le propos est d’observer et d’étudier dans la durée l’évolution des sensibilités de ces artistes intégrés aux milieux et aux cultures les plus divers. Depuis 1989, l’association a élargi son horizon éditorial avec des collections de poésie et des livres d’art : portfolios, estampes, catalogues d’exposition, monographies et albums photographiques. Elle organise également des expositions et d’autres événements.

Daniel Besace “Océan”

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Dimanche 24 novembre 2013 à 15 heures

Rencontre avec Daniel Besace et lecture d’extraits de son dernier ouvrage “Océan”
(récit de voyage) par Jean Guiet et la Compagnie des trous de mémoire

Halle Saint Pierre – auditorium (entrée libre)
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

Sans titre-1

Depuis plusieurs années, la galerie de la Halle Saint-Pierre accueille les Éditions carnets-Livres fondées en 2005 par Daniel Besace & Francine Chatelain.

” Notre désir est de publier de beaux livres fabriqués à la main, édités à peu d’exemplaires et diffusés par des libraires amis.
Chaque livre est imprimé, façonné et relié par nos soins, il faut compter à peu près
1 heure par livre. Nous fabriquons environs 100 livres par mois. Nous diffusons et fabriquons donc lentement.”
*
Cet événement est organisé en partenariat avec l’association des Amis de la Halle Saint Pierre et arimage/ Centre Hospitalier Sud Francilien**
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* L’association « Amis de la Halle Saint Pierre » propose à ses membres de soutenir la Halle Saint Pierre et de participer à son rayonnement auprès des publics.
Ses membres sont invités à de nombreuses manifestations (vernissages, conférences, lectures…)
Renseignements/adhésions : 01 42 58 72 89 ou amishstpierre@yahoo.fr
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** arimage

L’association arimage a été fondée en 1992 pour favoriser la rencontre avec la culture et la création, d’usagers des services de psychiatrie du Centre Hospitalier Sud Francilien et plus largement de toute personne en difficulté psychique. Son activité repose sur l’engagement de professionnels de la santé, d’artistes et d’acteurs de la vie culturelle locale.

arimage,
La Villa 10 rue du Bas Coudray 91 100 Corbeil-Essonnes Tél : 06 72 02 69 86
Bernadette Chevillion, présidente

 

“TRACE” de Dieudonné NIANGOUNA

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Dimanche 17 novembre à partir de 14 heures
&
Samedi 23 novembre à partir de 15 heures

 

TRACE de Dieudonné NIANGOUNA
par la Compagnie Barbusse
mise en scène Cyril Ripoll

Halle Saint Pierre – Auditorium
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

*

Dieudonné NIANGOUNA, écrivain congolais, acteur metteur en scène, fut l’artiste invité du festival d’Avignon 2013.
Il est publié depuis plusieurs années aux Éditions Carnets Livres actuellement à la galerie de la Halle Saint Pierre.

Isabelle Jolivet

Festival de l’Imaginaire

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cartonkatuOK/5Samedi 26 et dimanche 27 avril 2014

Univers imaginaires de gens ordinaires

Festival du film
sur l’art brut,
l’art populaire,
les expressions hors-normes,
les environnements.

Programmation : Association Hors-Champ
Présentation :
Pierre-Jean Wurtz & Denis Lavaud

 

 

logo_festivalimaginaireDans le cadre de l’exposition Raw Vision, 25 ans d’art brut
et du Festival de l’Imaginaire

 

à la Maison des Cultures du Mondeindex
101 Boulevard Raspail, 75006 Paris

Renseignements/réservations : 01 42 58 72 89

 

 

 

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