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De l’Art Brut aux Beaux-Arts Convulsifs

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Sans titre-6 Jean DUBUFFET & Marcel MOREAU
De l’Art Brut aux Beaux-Arts Convulsifs

Editions L’Atelier Contemporain (nov. 2014)

Édition complète de la correspondance inédite échangée entre le peintre et l’écrivain entre 1969 et 1984, suivie d’un essai de Marcel Moreau écrit spécialement pour cette publication.
Avec la reproduction de 20 documents (lettres et dédicaces) tous inédits.

Ils ont échangé une soixantaine de lettres, denses, ardentes, incandescentes. « Vos lettres sont admirables, avec une charge énergétique hautement opérante » dit Dubuffet à son correspondant qu’il surnomme Marcel Moreau de feu ou frère en doctrine, qu’il qualifie d’incendie et d’ouragan. « Moi aussi je flambe et j’explose » ajoute le peintre.
Ils se sont rencontrés plusieurs fois. Lorsqu’à présent, Marcel Moreau pense à Dubuffet, il le revoit dans son atelier où il l’avait emmené en voiture. Il se souvient d’une conduite au volant très maîtrisée, à l’instar de la « graphie sage, impeccable, civilisée » de ses lettres. Cette rigueur, se rappelle Marcel Moreau, contrastait avec l’artiste convulsif qu’il était. Ce « quelque chose de cartésien » chez Dubuffet, le désarçonnait, lui, qui dit être dans l’incontrôlable.
Mais ils ont admiré leur travail respectif : « Avant vous, je n’aimais pas la peinture. Depuis vous, je l’aime, mais je n’aime que la vôtre. »
Et Marcel Moreau d’ajouter aujourd’hui : « Il y a de l’Art Brut dans ma façon de ne pas me souvenir avec précision de mes rencontres avec Dubuffet. Je jouis d’une amnésie qui en efface les contours et remet le chaos à l’aube de la réminiscence. Ce qui se passait entre nous : une certaine manière de s’accompagner, toutes différences acceptées, dans telle descente aux origines du Sens, à commencer par celui de l’Insensé ».

Éditeur : L’ATELIER CONTEMPORAIN
Parution : 7 novembre 2014
Façonnage : broché
Pagination : 96 pages
Prix : 20€

Disponible à la librairie de la Halle Saint Pierre


Bruno Schulz

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Sans titre-8Bruno Schulz “Le printemps”
Nouvelle extraite du recueil Le sanatorium au croque-mort

BERTRAND LACY

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BERTRAND LACY
du 16 mars au 5 avril 2015

Halle Saint Pierre – Librairie
ouvert tous les jours

P1070791    “Sexus intellectualis” (Technique mixte – 50 x 70cm)


Notice biographique

Après des études d’arts plastiques, Bertrand Lacy se dirige vers la profession de comédien… métier qu’il exerce depuis plus de 30 ans. Mais depuis quelques années il revient à ses premières amours : la peinture, ou plus exactement, le dessin… et cela d’une manière très introspective :
“Enfant, j’avais des souvenirs intra-utérins ; souvenirs à la fois visuels et qui s’accompagnaient également de sons et de senteurs très particulières… Ces souvenirs me parvenaient toujours au moment de m’endormir. Des sensations très fortes, envoûtantes. Elles ont disparu, hélas, vers l’âge de 25 ans. J’essaie de m’en servir dans mon travail, de les retrouver, de les faire renaître en quelque sorte…”

En 2009, il rencontre un éditeur qui lui propose l’édition d’un petit livre regroupant ses peintures, ses dessins, ses pensées et ses humeurs… “Brouillon de lune” (Editions Altamira).

Son site/blog (ici)

 

 

Sabine Perraudin

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Sabine Perraudin
LESSMWAVIV

1er au 31 mai 2015

Halle Saint Pierre – Librairie
ouvert tous les jours

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Artiste autodidacte, créér s’est imposé à moi – envie et nécessité

Face au monde, parfois contre le monde, j’assemble en décalé et façonne un univers poétique personnel. Chez moi, en moi, pour moi. Puis vient le désir de partager, de questionner et d’émouvoir.

Les radiographies – matériau stimulant au coeur d’assemblages plus hétéroclites – offrent une métaphore idéale de l’existence en négatif, dévoilant ce qu’on ne voit pas et qui pourtant structure les corps et leur survit.
Pareille mise en scène de ce qui habituellement se dérobe à la vue présente d’évidents accents morbides. Pourtant, la transparence et les jeux de lumières cachent et détournent encore autant qu’ils dévoilent et désacralisent l’intime mis en scène. Le tout sans jamais empêcher le second degré, l’humour et l’ironie, le clin d’oeil à la conscience de la vanité.

Lessmwaviv ! J’aime cette petite phrase créole qui associe liberté et seconde vie donnée à l’objet. J’y retrouve l’idée de créations originales nées d’associations étranges ; l’émergence d’une identité propre, cohérente, née de l’influence de rencontres étonnantes-déroutantes.

Coquette et convoitise

L’Art Brut 25

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f29c795bc48fbda21c64c654edd18c76_th3L’Art Brut 25
Laure Pigeon

par Lise Maurer, psychiatre et psychanalyste, préface de Sarah Lombardi

Les fascicules L’Art Brut sont une série de publications de référence historique, inaugurée par l’artiste français Jean Dubuffet, à partir de 1964. Ce dernier a été le premier à définir la notion d’Art Brut et à constituer une collection d’œuvres réunies sous cette appellation.
Depuis leur conception, les fascicules réunissent des textes monographiques sur divers auteurs qui figurent dans les collections de la Compagnie de l’Art Brut, à Paris, puis dans celles du musée lausannois.

L’année 2014 marque l’anniversaire des 50 ans de cette publication.
Pour cet événement, la Collection de l’Art Brut a publié un numéro spécial entièrement consacré à l’œuvre de
Laure Pigeon.
Des oeuvres de Laure Pigeon sont montrées actuellement dans l’exposition Les Cahiers dessinés à la Halle saint Pierre.

Disponible à la Librairie de la Halle Saint Pierre – 29€ (novembre 2014)

Nicolas Dieterlé

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Nicolas Dieterlé, une parole sauvage et lumineuse
Un vent sauvage souffle en moi, dans mes veines, un vent qui est aussi lumière et parole
Nicolas Dieterlé, Ici pépie le cœur de l’oiseau mouche, Arfuyen, 2008

EXPOSITION

Le mois d’avril sera une nouvelle occasion de voir et d’entendre l’œuvre lumineuse de Nicolas Dieterlé
avec une présentation de ses dessins en marge de l’exposition
« Les Cahiers dessinés »
du 2 au 30 avril 2015DSC_5400-e1328723410765

Halle Saint Pierre – Galerie
Ouvert tous les jours – entrée libre

LECTURE

Dimanche 12 avril à 15 heures – auditorium de la Halle Saint Pierre,
avec l’association « La pierre et l’oiseau » aura lieu une lecture de fragments issus de ses différents recueils sous le titre :
« Nicolas Dieterlé, une parole sauvage et lumineuse »
par Joëlle Thienard et Jean-Claude Morera

L’association des amis de Nicolas Dieterlé, La pierre et l’oiseau, a été créée en 2007

*  

HORS LES MURS

La galerie Frédéric Moisan, qui assure la diffusion de son œuvre picturale,
lui ouvre son espace quant à elle du 9 avril au 16 mai 2015.
Vernissage jeudi 9 avril de 18h à 21h
72, rue Mazarine 75006 Paris

*

NOTICE BIOGRAPHIQUE

Nicolas DIETERLÉ (1963 – 2000)

Nicolas Dieterlé est né le 28 août 1963, d’une famille de missionnaires et de pasteurs protestants. Son enfance se passe au Ghana, puis au Cameroun dans un hôpital de brousse de l’Église protestante où son père est chirurgien.
Le retour en France, en 1973, est une rupture douloureuse avec l’Afrique, inséparablement liée pour lui avec le monde de l’enfance. Après des études secondaires à Grenoble, il entreprend des études à l’École du Louvre puis Sciences Po.
Objecteur de conscience de 1987 à 1989, il commence ensuite une vie professionnelle difficile de journaliste free lance. En 1994-95 il est rédacteur en chef adjoint de Valeurs Vertes, spécialisé sur l’environnement, collabore à Témoignage Chrétien puis, dans les derniers mois de sa vie, à Actualité des Religions.
En mars 2000, il s’installe dans le Var et travaille à une biographie de Novalis. Rongé par la maladie, il choisit de se donner la mort le 25 septembre 2000.
Nicolas Dieterlé n’a de son vivant jamais souhaité publier aucun texte, mais laisse des écrits nombreux – récits, proses et poèmes. Il n’a également rien voulu montrer au public de son travail pictural, mais il laisse plus de 500 peintures et dessins. De nombreuses expositions ont eu lieu ces dernières années.

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Nicolas Dieterlé poète, artiste, visionnaire

Nicolas Dieterlé (1963-2000) se voyait lui-même comme un moine et un poète. Moine il l’était, dit-il, par sa quête de la Beauté divine, poète il l’est autant par la flamboyance et la force évocatrice de son écriture que par la lumière qui émane de ses dessins.

Et c’est bien ainsi qu’il transparaît à travers ses mots semés dans un tiroir « comme les graines » écrivait-il et qui, s’épanouissent aujourd’hui en un bouquet de recueils étincelants : La pierre et l’oiseau, journal spirituel, (Labor et Fides, 2003), L’Aile pourpre, (Arfuyen, 2004), Ici pépie le cœur de l’oiseau mouche (Arfuyen, 2008), Afrique et autres récits (Arfuyen, 2013) et aussi à travers les 250 pages que lui consacrent la revue Diérèse(N° 59-60), le commentaire vibrant qu’en font Annpôl Kassis et Gaetano Persechini dans Nicolas Dieterlé –souffle et couleur poétiques (Éditions du Cygne,2011)

A travers aussi ces images surprenantes et profondes fidèlement recensées dans le catalogue « De la figure au paysage, un art poétique » (LIBEL, 2013)

Nicolas, qui lisait Novalis et les romantiques allemands, et dont nous buvons la leçon d’écriture qui est une leçon de vie qu’il se donnait à lui-même : « Quand tu écris « oiseau », rien qu’« oiseau », imagine quel oiseau bariolé se met à respirer en toi, te brûle les poumons »

Nicolas, qui littéralement nous touche par ses paroles : « Ne vois-tu pas que c’est l’âme qui resplendit ainsi en toi et autour de toi ? »

Nicolas, un frère qui cheminait avec nous sans que souvent nous le sachions, un compagnon atteint par la foudre de l’angoisse mais dont la vision joyeuse éclaire encore nos sentiers.

En visitant le site de La Pierre et l’oiseau, faites connaissance avec Nicolas à travers ses textes, à travers ses œuvres picturales ou par un autre chemin poétique en visionnant le film « Correspondances » réalisé par Joëlle Thienard.

Jean-Claude Morera
Président de l’association « La Pierre et l’Oiseau »

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EN SAVOIR PLUS

Voir et entendre l’œuvre de Nicolas Dieterlé : s’offrir au vent sauvage qui, nous dit-il, souffle en lui, dans ses veines, un vent qui est aussi lumière et parole.
L’aile pourpre, Arfuyen 2004

Voir le monde tel qu’il est : cheminant tel un dragon paré de tous les ors et de toutes les pourpres.
Ici pépie le cœur de l’oiseau mouche
Arfuyen 2008

 

Joseph KURHAJEC

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 Joseph KURHAJEC
du 07/04  au 30/04/2015
série de poissons sculptés

Halle Saint Pierre – Librairie
Entrée libre – ouvert tous les jours

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Joseph KURHAJEC sculpte, modèle, dessine, grave, et fabrique d’étranges jouets.

” Oui, j’ai commencé à faire ces jouets de bois pour mes deux jeunes fils lorsque nous habitions en Italie à quelques kilomètres de Rome jusqu’en 1980. Le bois mort était abondant et les formes de ce que je trouvais sur place me donnaient plein d’idées pour réaliser ces animaux bizarres à roulettes. J’en ai fait aussi à la naissance de mon troisième fils en 1987 et depuis je n’ai jamais cessé d’en confectionner.
Quant au dessin, il se révèle souvent être les ébauches de mes sculptures. Le travail sur papier est un support idéal pour développer et faire évoluer mes nouvelles idées de sculptures.”
Mon travail est un perpétuel développement. Chaque pièce est la continuité de la précédente et le lit de la suivante.

Notice biographique

Joseph KURHAJECest né aux Etats-Unis en 1938 à Racine dans le Wisconsin.
Il passe son enfance dans une ferme où son père élève des visons. Son attrait pour la culture amérindienne sera déterminant et irriguera la partie de son œuvre la plus primitive, sauvage.

C’est en effet avec le bois, la terre cuite ou d’autres éléments naturels qu’il crée ses animaux, ses totems, ses personnages sanglés de cordes, bardés de tissus, de fibres, de cornes ou de plumes ; fétiches de céramique couronnés d’os exaltant le culte de la nature et la croyance aux esprits. Mais il serait réducteur d’arrêter là le portrait car chaque période de sa vie et de sa création révèle des aspirations multiples, véritable moteur à sa production.

Si c’est à New York que Kurhajec rencontra le succès dans les années 70, c’est en France qu’il est dorénavant intégré dans le circuit de la création hors-norme.

Quand je suis arrivé en France en 1986, j’ai rapidement été exposé par des gens passionnés par l’Art Brut, Outsider, etc. Il faut dire que dès 1980, je fréquentais déjà Luise Ross qui tient à New York une galerie célèbre dans ce domaine. […] je me suis toujours intéressé à l’art populaire, au Folk-Art américain. Etant moi-même issu d’un milieu rural j’ai toujours été sensible à ces productions mais mon véritable choc eut lieu lors d’une exposition à Chicago en 1960 montrant des fétiches cloutés du Zaïre (République démocratique du Congo). Cela m’a fait une forte impression et a défini la direction que je voulais donner à mon travail.”
*
Désormais, Joseph Kurhajec partage sa vie entre trois endroits : les Etats-Unis, la France et depuis sept ans le Mexique.
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Joseph Kurhajec Merida (Mexico) 2015

Galeria Merida – Installation Permanent
Video Camila Balzaretti
Assistant Amaury Alonso

en savoir plus blog de l’artiste (ici)

Autour de PHILIPPE SOUPAULT

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Philippe Soupault, par Robert Delaunay (1922)

le dimanche 17 mai 2015 à 15h00

Rencontre, lecture et signature à l’occasion de la récente sortie du livre

« Pour Philippe Soupault »,
éditions « Les cahiers à l’index »

en présence d’auteurs et d’artistes réunis par le poète Jean-Marc Couvé

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Notice Biographique

Philippe Soupault est un poète français, né à Chaville le 2 août 1897, décédé à Paris le 12 mars 1990.

Avec ses amis André Breton et Louis Aragon il participe à l’aventure Dada, qu’il considère comme une « table rase nécessaire », pour ensuite se tourner vers le surréalisme, dont il est un des principaux fondateurs avec André Breton. Avec ce dernier, ils ont en effet écrit le recueil de poésie Les Champs magnétiques en 1919, selon le principe novateur de l’écriture automatique. Ce recueil de poésie peut être considéré comme une des premières oeuvres surréalistes, alors que le mouvement ne se lancera vraiment qu’en 1924 avec le premier Manifeste du surréalisme d’André Breton.

Il est cependant exclu du mouvement surréaliste en 1926, pour motif de « trop de littérature », alors que le mouvement surréaliste s’engage dans la cause communiste.


Conférences de l’Association pour la recherche sur le surréalisme (APRES)

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Conférences organisées par Françoise Py, maitre de conférence université Paris 8
de janvier 2015 à juin 2015 le deuxième samedi du mois de 15h à 18h

Samedi 9 mai 2015 de 15h à 18h

Conférence de Jean-François Rabain
 psychiatre, psychanalyste et esthéticien

 UNICA ZURN (1916-1970)
Poète, écrivain, dessinatrice, peintre

Unica

Lecture de la correspondance d’Unica Zürn avec Henri Michaux et Hans Bellmer par Jean-François Rabain et Anne Szulmajster (professeur au Collège de France ).
Débat avec Jean-François Rabain et Georges Bloess
(
docteur en esthétique et sciences de l’art, professeur à à ParisVIII)

Jean-François Rabain a connu Unica Zürn lorsqu’il était jeune interne et il a noué avec elle et Hans Bellmer une longue amitié. Unica Zürn est une artiste hors norme, entre surréalisme et art brut, très contemporaine dans sa démarche autobiographique qui passe à la fois par l’image et par le texte.

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Halle Saint Pierre – auditorium (entrée libre)
Réservation conseillée : communication@hallesaintpierre.org

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Notice biographique

 UNICA ZURN (1916-1970)
Poète, écrivain, dessinatrice, peintre

catalogue unicaLe musée de la Halle Saint Pierre a rendu hommage à Unica Zürn (exposition rétrospective 2007), icône surréaliste au destin tragique, trop souvent demeurée dans l’ombre de son compagnon, Hans Bellmer. La trajectoire artistique d’Unica Zürn lui donne une place exceptionnelle et singulière dans le mouvement surréaliste. Son œuvre graphique et littéraire, sous la forme d’anagrammes, de dessins automatiques et d’écrits en prose où elle mêle fiction et autobiographie, est marquée par le destin d’une vie en tension entre délire et création.

Unica Zürn offre, comme Artaud, une perspective sur la folie vécue de l’intérieur. L’aveu extatique de l’illumination que lui procure dans ses crises son envol intérieur donne à ses dessins et ses écrits un accent de vérité bouleversant. Cependant, son oeuvre se situe au-delà d’une forme nouvelle de subjectivité et renouvelle, par sa fécondité créatrice et son langage poétique, la magie de l’intelligence du monde.

Unica Zürn est née à Berlin en 1916. Victime d’une enfance assez tourmentée, marquée par le divorce de ses parents et la perte de la maison familiale, elle doit très tôt arrêter ses études. Elle devient archiviste puis scénariste à la Ufa-film.
En 1942, Zürn se marie avec Erich Laupenmühlen et arrête de travailler. Deux enfants naissent ” sous les bombes ” de cette union.
En 1949, le couple divorce. Laupenmühlen se remarie avec sa maîtresse. Les enfants sont confiés à leur père. Unica Zürn mène alors une vie de bohème et gagne sa vie en écrivant des récits pour les journaux. Elle se fait des amis dans le milieu artistique berlinois.
En 1953, elle rencontre Hans Bellmer, c’est un coup de foudre réciproque. Elle quitte Berlin et l’accompagne à Paris. Bellmer lui fait connaître les surréalistes parmi lesquels : Jean Arp, André Breton, Meret Oppenheim, Max Ernst, Marcel Duchamp, Victor Brauner, Man Ray, Patrick Walberg, André Pieyre de Mandiargues, et également Henri Michaux. Elle compose ses premières anagrammes, réalise des dessins automatiques et expose à différentes reprises.
En 1954 Hexentexte, son premier livre, est publié à Berlin avec 10 dessins automatiques, 10 anagrammes, ce qu’elle qualifie être des « écritures sorcières ».
En 1957, première dépression. En 1962 elle commence L’Homme-Jasmin (sous titré impression d’une malade mentale) et en termine la rédaction en 1966.
En 1967, en quelques jours (ce qui contraste avec son œuvre précédente), elle écrit Sombre Printemps.
Dans les huit dernières années de sa vie elle fut hospitalisée (souvent internée) à l’Hôpital Wittenau de Berlin, et encore plus souvent à Paris : Sainte Anne, Maison Blanche, La Rochelle, clinique de La Chesnaie. Une permission de sortie de cinq jours lui est autorisée le 19 octobre 1970 pour réorganiser sa vie. Après une journée sans incident passée auprès de Hans Bellmer, Unica Zürn se jette par la fenêtre de l’appartement.

 


 

Corps magiques, corps tragiques : la création destructrice d’Unica Zürn
Par Georges BLOESS (ici)
Unica Zürn? S’il n’y avait eu, pour la tirer de l’oubli, la belle rétrospective de son œuvre dessinée, présentée à la Halle Saint-Pierre durant l’été 2007, bien rares seraient aujourd’hui ceux auxquels ce nom évoquerait une grande artiste. Unica Zürn eut pourtant une brève période de notoriété au début des années soixante-dix, lorsque furent édités en français ses deux récits L’homme Jasmin et Sombre Printemps; gloire hélas déjà posthume et bien éphémère. Mais surtout,elle serait restée une parfaite inconnue si Hans Bellmer n’avait fait sa découverte en1953, pendant un séjour à Berlin. Depuis cette date, leurs deux noms sont restés indissolublement attachés l’un à l’autre. Pour autant, Unica n’a-t-elle été que la compagne de Hans Bellmer? L’histoire semble avoir été bien injuste envers elle : non seulement c’est à lui qu’elle doit sa – toute relative – célébrité, mais c’est encore à lui qu’elle doit son existence en tant qu’artiste: la découverte de son talent, son éclosion, sont à mettre au crédit d’Hans Bellmer; la révélation d’une veine poétique et d’une exceptionnelle disposition au dessin est due à nul autre qu’au créateur de la Poupée. Unica Zürn est avant tout le produit d’une rencontre; nous ne serons donc pas surpris si la rencontre constitue, dans l’œuvre d’Unica, un motif privilégié. Voici en quels termes elle se remémore la première visite de l’ami :
«Lorsqu’il vient véritablement, il lui apporte un cahier de papier blanc, comme si le dessin devait être pour elle un sauvetage; et elle lit cette dédicace : ‘‘voici quelque chose pour les désespérés, qui commencent à nager dans la blancheur de ces feuilles pour y retrouver, peut-être, grâce à un premier signe, un nouveau commencement’’.»
(extrait)

PROGRAMME 2015

Samedi 10 janvier 2015
Éditer la poésie surréaliste aujourd’hui
. Rencontres animées par Dominique Calmé : avec la participation de Laure Missir, Éditions des Deux Corps, de Guy Girard, Christian Martinache et Richard Walter pour les éditions du Grand Tamanoir ainsi que de Francis Lecomte pour le catalogue Choses Vues.

Projection de 3 films issus  du DVD Les Surréalistes et le cinéma :
Ni d’Ève ni d’Adam (1968) 10mn, réalisation Michel Zimbacca
Évocation de l’Écart  Absolu (2011) 8mn, d’après un scénario original de Jorge Camacho et Michel Zimbacca
— Entrevue d’André Breton avec Judith Jasmin au moment de l’exposition ÉROS  à la galerie Daniel Cordier (extrait de l’émission Le Sel de la semaine, 1960) 27mn.

Samedi 14 février 2015
Projection du film de Fabrice Maze sur Victor Brauner :

1- Le grand illuminateur totémique
2- La mythologie hermétique (éditions Seven Doc, collection Phares, novembre 2014).
Débat avec le réalisateur, Fabrice Flahutez, Camille Morando et Fabrice Pascaud.

Samedi 14 mars 2015
Projection des films de Fabrice Maze sur Victor Brauner : Le moi comme symbole de l’infini (45’) et sur Wifredo Lam : A la recherche de l’unité perdue (1946-1982) (80’) (éditions Seven Doc, collection Phares).
Débat avec le réalisateur et Anne Tronche.

Samedi 11 avril 2015
Concert de Paris’Click 
avec des textes d’Ophélia Grimm et d’Arrabal.
Ophélia Grimm : chant, harpe.
Jérémy Lecoq : chant, basse, violoncelle.
Laurence Imbert : mise en scène.
En présence d’Arrabal (sous réserve).
www.parisclick.fr

Samedi 9 mai 2015
Jean-François Rabain : conférence sur Unica Zürn.
Débat avec Jean-François Rabain et Georges Bloess.

Samedi 13 juin 2015
Jean-Loup Philippe, écrivain, metteur en scène et acteur, présentera ses dernières créations.

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Informations pratiques :
Halle Saint-Pierre : 2 rue Ronsard — 74018 Paris, Métro Anvers. www.hallesaintpierre.org
Françoise Py : 06.99.08.02.63, francoise.py@univ-paris8.fr

Vladimir

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RENCONTRE / SIGNATURE
Ce cri qui nous décrit…
de Vladimir
Sous la direction de Luis MARCEL

Samedi 23 mai 2015 à 15 heures

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Editions La Découvrance – Collection : L’Art en marche – mars 2015

Halle Saint Pierre – auditorium (entrée libre)
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

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Pascal Saint-Vanne dit Vladimir est un écorché vif. Artiste autodidacte, il peint sans discontinuer depuis son plus jeune âge avec passion, d’instinct, sans souci de plaire. Une centaine de ses tableaux, sur une période d’une dizaine d’années, sont reproduits dans cet ouvrage et sont rythmés par ses écrits singuliers et désemparés qui ne laisseront aucun lecteur indifférent.
Un cri de souffrance, de morbidité, de sensibilité grinçante… soit vous vous détournez, soit vous êtes captivé.
Ce livre est préfacé par Luis Marcel, directeur et initiateur de cette collection. Fondateur de la galerie des 4 coins et de l’Association l’Art en Marche, il dirige le musée de Lapalisse (Allier) créé en 1997, un espace unique en Europe qui fait figure de référence pour tous les connaisseurs et amateurs d’Art brut et de Neuve invention.

*

Notice biographique

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Vladimir est originaire de la Meuse, de Verdun, et y vit. Il n’a jamais eu d’autre passion que la peinture. Il peint d’instinct, le plus naturellement du monde, sans calcul. Des collectioneurs, des marchands d’art et des amateurs achètent ses tableaux.
Ses oeuvres sont exposées en galerie et dans les musées d’Art brut européens.

Séminaire mensuel “art et thérapie”

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La revue Art et Thérapie
L’institut National d’Expression, de Création, d’Art et Thérapie / INECAT
présentent

Séminaire mensuel à la Halle Saint-Pierre
Sous la direction de Jean-Pierre Klein
Psychiatre honoraire des Hôpitaux, pionnier de l’art-thérapie en France et en Espagne

Le corps peut-il être métaphorique de lui-même ?

Après cinq années consacrées à l’énigme de la création et à l’avènement de la métaphore et son expérimentation, nous abordons cette année la question de la réappropriation du corps propre grâce à son abord métaphorique.

Le corps de l’art, le corps dans l’art, le corps-art, l’art corporel, peuvent-ils nous faire percevoir ce qu’est le corps métaphorique ?

Les notions de corporéité, de théâtralité, d’écriture charnelle, de l’exploration de son intime sonore, du corps initiatique peuvent-elles nous éclairer sur les corps qui doublent notre corps et qui, par là-même, le révèlent ?

DATES

Chaque troisième samedi du mois de janvier à juin 2015, de 14h30 à 16h30
17/01 ; 21/02 ; 21/03 ; 18/04 ; 16/05 ; 20/06

ATTENTION : le samedi 20 juin sera co-organisé par Jean-Pierre Klein et Bernard Chouvier, psychanalyste, Professeur émérite de psychopathologie, Université de Lyon

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SAMEDI  16 MAI 2015 de 14h30 à 16h30

Nicole Estrabeau
chorégraphe, danseuse, directrice adjointe de l’INECAT

Corporéités ?

Halle Saint Pierre – auditorium

Entrée : 10 € / 5 € pour les élèves INECAT
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

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PROGRAMME 2015

17/01/2014 Philippe Cornet, Professeur de médecine générale, Faculté de Médecine
P & M Curie. Paris VI, Le médecin et le corps obèse ? Entre utopie et stigmatisation. Les fondements imaginaires de l’idéal du corps.  

21/02 Chantal Lheureux-Davidse, psychanalyste, créativité des stéréotypies des personnes autistes, recherche de vitalité corporelle et psychique

21/03 Gilles Boudinet, Professeur des Universités en sciences de l’éducation, Lyon 2, La naissance corporelle de la musique.

18/04 : Baldine Saint Girons, Professeur émérite d’esthétique, Paris Ouest
La Défense Nanterre, L’instant nuital et la méthode du sublime Du sublime au risque de l’obscurité ou comment le sublime travaille avec le terrible.

16/05 Nicole Estrabeau, chorégraphe, danseuse, directrice adjointe de l’INECAT, Corporéités ?

20/06 Conférences et performances toute la journée : en cours de programmation : Michel Guérin, philosophe : le geste de prendre soin ; Bernard Chouvier ; Claire Margat, philosophe et critique d’art : L’il y a de l’irreprésentable ; Silke Schauder professeur de Psychologie clinique et Psychopathologie : Le cas extrême des Bodmods, dépassement de la condition humaine ?

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Interview de Jean-Pierre Klein, fév 2015

Interview de Jean-Pierre Klein à la Halle Saint Pierre saison 2013


Jean Pierre Klein
Pionnier de l’art-thérapie en France et en Espagne, Jean-Pierre Klein est l’auteur de nombreux livres, soutenus notamment par Paul Ricoeur ou Jean Duvignaud, dont le
« Que Sais-je ? » sur L’art-thérapie.
Psychiatre honoraire des Hôpitaux, docteur habilité à diriger des recherches en psychologie, auteur dramatique, il dirige l’INECAT, première école à délivrer des
titres professionnels de « médiateur artistique » et d’« art-thérapeute » reconnus par l’État.

Ouvrages récents

couvertureVient de paraitre :
Initiation à l’art-thérapie
Découvrez-vous artiste de votre vie.
Ed Marabout (2014)
4ème de couverture
Lire un extrait

Scènes d’une cure ordinaire, roman, Paris, Éditions HD, 2013

Penser l’art-thérapie, Paris, PUF. 2012 (postface de H. Maldiney)

 

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INECAT
Art et Thérapie/Institut National d’Expression, de Création, d’Art et Thérapie
(Revue, et établissement d’enseignement supérieur délivrant des titres professionnels de médiateur artistique et d’art-thérapeute reconnus par l’Etat)

INECAT/Art et Thérapie, 27, rue Boyer, 75020 Paris

Concert/Lecture

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CARTE BLANCHE AUX “ÉCRIVAINS FOUS DE PIANO”
Une programmation de Catherine David*

Halle Saint Pierre
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
Participation aux frais : 15 euros

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     CD - Copie      Chers amis épris de littérature et de musique,

     Il s’agit de rassembler des mondes séparés… La musique du langage et le langage de la musique…
Les sons et les sens, les mots et les notes, les émotions et les pensées, les paroles et les gestes, les livres et les partitions…
Ici un poème, là un prélude ou un intermezzo… Polyphonie des plaisirs !

     Depuis 2009, nous avons eu le plaisir d’accueillir Chloé Lambert, Mariella Righini, Loup Verlet avec Bernard Vitrac, Nancy Huston, Romain Villet et son trio le Bopstine, Jacques Drillon avec Jean-Louis Haguenauer, Jean-Pierre Luminet, Jean-Marie Lecoq et Ali Hirèche, Raphaël Enthoven avec Catherine David, Elizabeth Sombart avec Emmanuel Carrère, Jacques Lederer, Jacqueline Rousseau-Dujardin avec François-Joël Thiollier, Jacques Saglier, Irakly Avaliani, Gabriella Torma, Braz Velloso avec Anne Guglielmetti, Michèle Penniello et Nathalie Faverais, Alain Kremski avec Zeno Bianu, Leili Anvar et Frédéric Ferney avec Stephan Caso, Ariane Le Gall avec Damien Lehman, Ruta Lenciauskaite et Joachim Zuber, Isabelle Oehmichen avec Anne Feissel-Lebovici, Hakim Bentchouala avec Mariella Righini, Loiseleur des Longchamps avec Aurélie Loilier, Axia Marinescu, Naoko Nakatani et Delphine André, Jean-Pierre Luminet avec Ali Hirèche, Christophe Maynard, Marc Frisch, Raphaël Enthoven avec Catherine David, Jean-Christophe Rousseau avec Christophe Manien, Caroline Casadesus avec Jean-Christophe Rigaud, Hubert Reeves avec Ali Hirèche, Gustavo Giacosa avec Fausto Ferraiuolo, Jean-Philippe Carlot, Romain Villet avec son trio le Bopstine et Janice Zadrozynski.

     Telle est l’atmosphère des « Écrivains fous de piano », qui reprennent du service pour une nouvelle saison particulièrement propice à l’émotion et au rêve… Et comme toujours depuis 2009, grâce à l’hospitalité de Martine Lusardy et de sa fine équipe de la Halle Saint Pierre. Qu’ils en soient vivement remerciés.

     C.D.

* Catherine David est auteur notamment de la “Beauté du geste” (Calmann-Lévy 1994, Babel 2006) et de « Crescendo, avis aux amateurs » (Actes Sud 2006).

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   PROGRAMME DU JEUDI 21 MAI 2015 A PARTIR DE 18H30

SOIREE EN DEUX PARTIES

Halle Saint Pierre
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
Participation aux frais : 20 euros

  A 18H30
1/ Correspondance entre
George Sand et Frédéric Chopin
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George Sand et Frédéric Chopin par Eugène Delacroix

avec Yvan Navaï au piano, Morgane Locker et Raphaël Enthoven, lecture

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A 20H30
2/ Lecture de Marcel Proust, “A la recherche de la petite phrase”

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Marcel Proust par Jacques-Emile Blanche

Lecture de Raphaël Enthoven, avec au piano Catherine David.

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Raphaël Enthoven
Normalien, agrégé de philosophie et professeur, Raphaël Enthoven produit “le Gai Savoir” sur France Culture et présente l’émission “Philosophie” sur Arte. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la philosphie.


Notices biographiques

Yvan Navaï, pianiste
D’abord formé au piano par la compositrice Danielle Rossetti, Yvan Navaï, né en 1985, entre ensuite à l’Ecole Nationale de Musique de Cachan où il suit les cours de la concertiste Ani Petrossian. Il obtient le Premier Prix de piano à l’unanimité avec les félicitations du jury pour son Diplôme d’Etudes Musicales (DEM). Après avoir achevé ses études en cycle spécialisé (Perfectionnement), il décroche en 2009 un Prix d’excellence au Concours International de piano Léopold Bellan à Paris.
En parallèle, il étudie le trombone au Conservatoire National de Région de Musique de Boulogne Billancourt, où il obtient en 2010 le C.F.E.M. avec la mention très bien. Il intègre ensuite le Big band de jazz à l’ Ecole Nationale de Musique de Cachan.
Depuis 2009, il fait partie de l’ Orchestre Symphonique Ars Fidélis.
Poly-instrumentiste, Yvan Navaï joue également du santûr (cithare persane) et de l’accordéon chromatique.
Par ailleurs, il accompagne musicalement poètes, comédiens et conteurs (Maison de l’UNESCO, Espace Quartier Latin, Studio Raspail, L’Entrepôt, Espace le Scribe – l’Harmattan, Centre Culturel Egyptien, Théâtre du Lucernaire, Théâtre de l’Epée de bois etc…) et participe à de nombreux concerts et festivals (Eglise Saint Marcel, Eglise Saint Pierre de Montrouge, Théâtre de Cachan, Auditorium Saint Germain, Festival Coulisses en fête, Festival Mille Sources en Dordogne, Festival de l’Art de l’Imaginaire et du Fantastique, Chapelle Saint-Jean, Chapelle Saint Bernard, Compagnie Résonances, Festival Nos voisins du bout du monde etc…).
Il a joué en tant que soliste au piano le Concerto 24 de Mozart avec l’Orchestre Ars Fidelis le 31 mars 2011 en l’Eglise Sainte-Croix des Arméniens de Paris.
En 2012, il intègre l’Orchestre Philharmonique de Paris-Est et est l’un des solistes au concert donné le 26 avril 2013 à L’Eglise Américaine de Paris.
Le 13 avril 2014, il est l’un des solistes au concert donné par l’Orchestre Philarmonique de Paris-Est à l’Eglise Saint-Sulpice.
Le 13 septembre 2014, il a donné un récital sur le piano de Debussy au Musée Labenche de Brive-la Gaillarde à l’occasion de l’exposition de peinture de Max Raedecker.
Membre de la SACEM, Yvan Navaï a composé le morceau de musique « Le piano sur la plage » du CD « Escouta », Editions Alta Music France.
Il a participé en 2007 à la musique du film « Vian » de Mauricio Hernandez
En 2010, parution d’un CD d’œuvres classiques au piano chez Notes d’Azur : il y interprète Bach, Mozart, Beethoven, Chopin et Liszt.
En 2011, publication d’un livre-CD « La Mer des sons » aux Editions Carnets-Livres, qui a fait l’objet d’une réédition en 2014.
En 2012 Il compose la musique du DVD Lumières vivantes de Thomas Colin.
En 2013, il compose la musique d’un court-métrage du DVD de la revue de poésie Les Citadelles.
En 2014, réédition de son livre-CD »La Mer des sons » aux Editions Carnets-Livres
En 2014, Confidences poly-instrumentistes d’Yvan Navaï dans la revue Transpercer Editions Carnets-Livres.

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Morgane Locker

“Morgane Locker est Maître de Conférences à l’Université Paris-Sud où elle enseigne la Biologie du Développement et mène des recherches sur les cellules souches neurales. Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, elle y a découvert la pratique théâtrale. Depuis 2004, elle fait partie de la troupe de l’Archicube, dirigée par Christophe Barbier, et se produit plusieurs fois par ans dans différents spectacles amateurs.”


ATELIER

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Atelier de sculpture Sylvia KATUSZEWSKI
exposition des oeuvres réalisées à l’atelier par les enfants et adolescents
du 30/05 au 31/05/2015

Vernissage le samedi 30 mai à partir 16 heures  – entrée libre

Halle Saint Pierre – Galerie
entrée libre – ouvert tous les jours

carton sylviaSylvia Katuchevski est née en 1946 à Paris où elle vit et travaille. Créatrice « habitée » elle vit dans le compagnonnage des poètes (elle a notamment entretenu une correspondance avec René Char). Elle exprime à travers ses terres cuites le passage d’un Chaos universel à un monde primordial où le principe féminin tient une position centrale. Une belle exposition lui a été consacrée en 2007 au musée de la Halle Saint Pierre.

Dans son atelier parisien créé il y a 30 ans, Sylvia Katuszewski avec Déborah sa fille qu’elle a formé, transmettent un savoir aux jeunes générations.
Deborah enseigne la sculpture et le modelage depuis 6 ans aux enfants et adolescents.
L’exposition présente les réalisation récentes.

 Atelier Sylvia et Déborah KATUSZEWSKI
15 rue Vintimille – 75009 Paris

Renseignements
Déborah KATUSZEWSKI : 06 18 93 85 88

 

 

La librairie éphémère

Lecture

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Rencontre / lecture avec les poètes
Werner Lambersy & François Emmanuel
accompagnés par Fadhel Messaoudi, luth et chant

Samedi 6 juin à 16 heures

Halle Saint Pierre – auditorium (entrée libre)
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89

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Notices biographiques

Werner Abst03Werner Lambersy , (Anvers, 1941 ), vit à Paris depuis 1980. Tout en variant le ton et la forme, de l’extrême dépouillement à une respiration ample, sa poésie, à travers plus de 40 ouvrages, poursuit une méditation ininterrompue sur le dépassement de soi dans l’amour et l’écriture ; traduit en volume dans plus de 20 langues. Les revues « NU(e) », « Le Non-dit » et « à l’index » viennent de lui consacrer un numéro spécial.

Bibliographie succinte
Maîtres et maisons de thé , plusieurs recueils chez Le Cormier, Labor, Dur-an-ki, Cadex, Phi, Le Dé bleu, L’Amourier, Le Taillis pré, Hermaphrodite, L’âne qui butine, Pippa. Anthologies : Présence de la poésie (Les Vanneaux), et  L’éternité est un battement de cils,( Actes Sud).

Dernières parutions
Pina Bausch (éds du Cygne), L’assèchement du Zuiderzee (éds Rhubarbe), Opsimath (édit. Rougier), Dernières nouvelles d’Ulysse ( édit V.Rougier).

A paraître : La dent tombée de Montaigne  (Dumerchez), In angulo cum libro
( Al Manar ), La perte du temps  (Castor astral), Requiem allemand ’86 ed Caractères juin 2015, Les cendres de Claes ed Transingnum été 2015, Escaut, Salut ed Opium septembre 2015 …

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Image 001François Emmanuel est né à Fleurus (Belgique) le 3 septembre 52. Dès ses études de médecine, il s‘intéresse à la poésie et au théâtre (adaptation et mise en scène). En 1979-80 il interrompt pour un temps sa formation en psychiatrie pour un séjour de plusieurs mois au Teatr Laboratorium de Wroclaw chez Jerzy Grotowski. A partir de là il en vient progressivement à l‘écriture romanesque. S‘ensuivent depuis 1989 des romans, souvent graves, parfois légers, selon deux veines qui lui sont propres, qualifiées parfois « d‘été » ou « d‘hiver ». Parmi ses romans La Passion Savinsen a obtenu le Prix Rossel (1998), Regarde la vague le prix triennal du roman (2010), La Question humaine, traduite dans une quinzaine de langues, a fait l‘objet d‘une adaptation cinématographique. Il reçoit en 2010 le grand prix de la SGDL pour l‘ensemble de son œuvre. En parallèle à ses romans François Emmanuel a régulièrement publié de la poésie (dont Portement de ma mère en 2001). Il a renoué avec l‘écriture théâtrale à partir de Partie de chasse en 2007. Il est membre de l‘Académie de Langue et de Littérature françaises de Belgique.

Dernières parutions
Mars 2013 :Les murmurantes, aux Éditions du Seuil
Réédition en Points (N°P2993) de Jours de tremblement
Octobre 2013 : Avant le passage, aux Éditions Actes-Sud (« Un endroit où aller »)
Janvier 2014 :Contribution à la théorie générale et Joyo ne chante plus (Théatre) chez Actes-Sud Papiers
Mars 2015 :Le sommeil de Grâce, roman, aux Éditions du Seuil.

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werFadhel Messaoudi est né en Tunisie.
Très tôt, il s’initie au chant et à la percussion, puis se tourne vers le luth. Ayant accès aux archives de la musique classique arabe, il découvre des trésors auxquels il se consacre et à travers ses concerts, les fait découvrir au public. Il se produit sur de nombreuses scènes en France, Théâtre de la Ville, Institut du Monde arabe…


Nouvelles Hybrides

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Etienne Cornevin, rédacteur en chef présente la revue
Nouvelles Hybrides

du 1er au 21 juin 2015
Vernissage jeudi 4 juin à partir de 18 heures

Halle Saint Pierre – Galerie
ouvert tous les jours – entrée libre

« Nouvelles hybrides » ?
Au plus simple, peut-être : les suites d’une intuition … patasurréaliste.
Il doit y avoir, il faut qu’existe un lieu où fusionnent
art et philosophie,
textes et images,
réflexions approfondies et évidences sans raisons,
amour du nouveau et a priori favorables à l’ancien,
raisons et folies,
humour et sérieux,
un lieu de résistance à l’abrutissement contemporain,
où l’on puisse prolonger des étonnements et retrouver des questions
dont notre époque n’a plus idée.

Mise en page 1

en savoir plus (ici)

INVITATION

Autour de la revue Nouvelles hybrides

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RENCONTRE / LECTURES

Dimanche 7 Juin à 15h, auditorium, entrée libre

rencontre avec etienne cornevin, fondateur et animateur de Nouvelles hybrides, qui en commentera l’aventure telle que contée par un film d’Alain et Wasthie Comte

Dimanche 21 Juin à 15h, auditorium, entrée libre

rencontre avec Adman Adam (Notre nain quotidien), Odile Krok (Croquotidiens), Nicéphore Iniepce (Instants tannés) et le Professeur Ding (Éléments de troglologie), auteurs hybrides nouveaux nés de Nouvelles …

Halle Saint Pierre

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sm-1214-016c-etienne_rwEtienne Cornevin est né en 1950, il a enseigné la philosophie un peu plus de 20 ans à Châteauroux et la philosophie et l’esthétique au département Arts de Paris 8 – Saint-Denis.

Etienne Cornevin, prié de biobibliographiser à son propre propos, s’avise de ce qu’il est toujours aussi mal doué pour cet exercice de publicité élémentaire, et que cette inaptitude à se définir pourrait assez bien le définir. il l’entretient soigneusement (cette inaptitude) par diverses activités plus ou moins reconnues comme enseignement, recherche, philosophie, traduction, critique (d’art), essayisme, commissariat (de polices expositionnelles), art ou même poésie.
a fini par comprendre qu’il n’était pas très « vendeur » de vouloir mêler tout cela. un intérêt peu vaguement intéressé pour les moutons à cinq pattes l’a conduit à fonder récemment L’OVNI quintupède, association désintéressée, et les Éditions du Céphalophore entêté, avec lesquelles il compte avoir beaucoup de livres monstres.

Musée des Arts Buissonniers

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Musée des Arts Buissonniers
exposition du 22 juin au 31 juillet 2015
Vernissage le jeudi 25 juin à partir de18h30
(entrée libre)

Halle Saint Pierre – Galerie
ouvert tous les jours – entrée libre

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Le Musée des Arts Buissonniers situé à Saint Sever du Moustier dans l’Aveyron présente des œuvres d’Art Brut et d’artistes singuliers contemporains.
Un univers riche et très varié ou se côtoient peintures, dessins, sculptures,… avec chaque année une nouvelle installation et des expositions thématiques.

La collection du Musée et les expositions rassemblent des oeuvres de créateurs du monde entier, parmi lesquelles :

Pierre ALBASSER, Paul AMAR, Pierre AMOURETTE, CHAIX, Patrick CHAPELIERE,
Jean-Michel CHESNE, Madge GILL, Ted GORDON, Sabrina GRUSS,
Chris HIPKISS,
Mister IMAGINATION, JABER, Joseph KURHAJEC,
Charles LANERT, Joël LORAND,
Dwight MACKINTOSH, Damian MICHAELS, François MONCHATRE, Stani NITKOWSKI, Jean-Christophe PHILIPPI,
André ROBILLARD, Jerzy RUSZCZYNSKI,
Ghyslaine et Sylvain STAËLENS,
Mose TOLLIVER, Jean TOURLONIAS,
Germain VAN DER STEEN

Reportage de France 3 sud sur Le Musée des Arts Buissonniers et la Construction Insolite à Saint Sever du Moustier dans l’Aveyron. Août 2011.

En savoir plus

 

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RENCONTRE/DEDICACE
Jacques PERRY
à l’occasion de la parution de son livre
“L’Enchêné” 
Editions Le Bateau Ivre

Lecture d’extraits par Bertrand Lacy, artiste et comédien

Dimanche 14 juin 2015 à 16h

Halle Saint Pierre – auditorium (entrée libre)

sans-titre

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“L’Enchêné”
Au coeur d’une forêt, un sculpteur déprimé se jette avec sa voiture contre un grand chêne qu’il admire depuis toujours. De l’épave on retire son cadavre mais son âme et son cerveau demeurent dans l’arbre. Sa femme et ses enfants viennent se recueillir devant le chêne où il vit sa vie invisible. Son temps est désormais celui du chêne. Au cours des années, sa famille disparaît. Il demeure l’Enchêné.

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Avec un dessin de Bertrand Lacy
Collection Vert Nuit, 176 pages, 16 €

Extrait :
« Je me souviens de tout : je connaissais le Chêne, je tournais autour de lui depuis toujours, je comptais ses treize gros départs de racines là où elles s’écartent du fût avant de pénétrer dans la terre. Les trois que j’ai blessées font face à la route forestière où j’ai pris mon élan, pied droit à fond sur l’accélérateur, je n’ai pas entendu le choc. Je… c’est quoi je ? moi émis recueilli conservé, une conserve d’ondes sensibles à la sève accueillante ?
Je ne sais combien d’heures de minutes de secondes je suis resté suspendu entre moi et rien dans ce tissu ni hostile ni amical. Je ne souffre pas de l’ancien corps écrasé, de ma tête sanglante incrustée de verre, je suis coupé de mon corps, pas encore de ma vie antérieure. Mon cerveau est mort et revit dans l’arbre ; sa sève est mon sang.
C’est ma nouvelle nature. Circulons. »

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Jacques PERRY
Né en 1921 à Neuilly-sur-Seine, Jacques PERRY est à ce jour l’auteur prolifique de 32 romans, 3 pièces de théâtre et de nombreuses pièces radiophoniques, diffusées sur France-Culture et France-Inter. Il a été récompensé par plusieurs grands prix littéraires, dont le Prix Renaudot en 1952 pour L’amour de rien (Julliard), le Prix des libraires en 1966 pour Vie d’un païen (Robert Laffont) et le Prix du Livre Inter en 1976 pour La Ravenala ou l’Arbre du voyageur (Albin-Michel).
Dans les années d’après-guerre, ses premiers romans témoignent d’une inspiration assez noire. Puis, au début des années 60, après une longue période de maturation, les trois tomes de Vie d’un païen surgissent comme une joyeuse embellie. Le jeune quadragénaire, à la carrure imposante comme son héros, s’est découvert un soudain appétit pour la vie.
Dès lors, il enchaînera les succès jusqu’au début des années 2000, apparaissant pour beaucoup comme un des écrivains majeurs de la seconde moitié du XXe siècle.
Retiré depuis longtemps dans sa jolie maison de Seine et Marne avec son épouse Katalin, qu’il a connue puis épousée après qu’elle ait traduit en hongrois L’Île d’un autre, se tient à l’écart des mondanités parisiennes et fréquente plus volontiers depuis toujours ses amis peintres. A 93 ans, il vient d’écrire son 33e roman.

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