Les Editions Le Martin Pêcheur
domaine jungien
vous invitent à la présentation & signature de leurs dernières publications
Samedi 27 juin 2015 à 15 heures
Halle Saint Pierre – auditorium (entrée libre)
Réservation conseillée : 01 42 58 7 89
*
Cyrille Bonamy, Bernadette Vandenbroucke :
Le Jeu de sable, une pratique psychanalytique
Le Jeu de Sable est une psychothérapie qui s’adresse tant aux enfants qu’aux adultes. Dans un bac à sable l’analysant va « jouer » à l’aide de nombreuses figurines mises à sa disposition. Ce jeu est destiné à favoriser l’émergence d’images inconscientes et à soutenir la confrontation. Comme dans tout processus analytique sa finalité est de favoriser et de soutenir un travail d’élaboration symbolique. Cette voie originale de confrontation à l’inconscient donne aux séances une dynamique et une coloration très particulières. Néanmoins l’assise sensorielle, l’importance du corps au sein d’une thérapie analytique ne sont pas sans soulever de nombreuses questions à un psychanalyste.
Ce livre tente de les aborder en les situant non seulement dans le champ sémantique jungien mais en s’appuyant sur d’autres théories psychanalytiques.
Cyrille Bonamy est pédiatre, il a exercé pendant une vingtaine d’années en maternité, dans un service hospitalier d’enfants polyhandicapés et en libéral. Ancien psychanalyste didacticien de la Société Française de Psychologie Analytique, il a publié de nombreux articles dans les Cahiers jungiens de psychanalyse. Il présentera la technique du jeu de sable et l’ouvrage.
Elie G. Humbert : La Dimension d’aimer -
Six conférences1983-1985
« L’homme est capable de perdre, il est capable de deuil, il est capable de sacrifice, c’est-à-dire qu’en lui, dans son psychisme, la perte peut se transformer en énergie, la perte peut se transformer en existence, le deuil peut se transformer en goût de vivre.».
À travers son expérience de psychanalyste et en s’appuyant sur l’image en tant que voie possible de connaissance, Élie G. Humbert montre la nécessité d’une sortie des illusions liées à la relation primordiale.
C’est par la différenciation et la confrontation (au sens où l’entendait Jung) que passe le chemin de la connaissance de soi-‐même. La dimension d’aimer, la réalité de l’amour, impliquent une conjugaison paradoxale de la perte et du lien. Pour devenir « entier » et accéder à « l’entre-deux » de la relation, l’être a à se bâtir sur une épreuve de lui-même.
Ysé Masquelier, historienne des religions et ancienne présidente de la Fédération française de Yoga, est à l’origine de “La Dimension d’aimer” d’Elie Humbert. C’est elle qui dans les, années 1980 lui avait demandé de faire une série de conférences pour la Fédération de yoga. Elle rappellera les conditions d’élaboration de ce livre.
Aimé Agnel, ancien président de la, Société, Française de Psychologie Analytique et auteur de nombreux ouvrages, complètera son intervention par quelques remarques sur la conception des rêves d’Elie Humbert.
(Réédition par les Cahiers Jungiens de Psychanalyse avec le soutien des éditions
Le Martin pêcheur)